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Retour à Amsterdam pour Ibrahimovic, là où il est devenu Zlatan

Zlatan en 2003, encore sous le maillot de l’Ajax, n’avait déjà pas froid aux yeux face à la légende Paolo Maldini. Retour aux sources ce soir pour Ibra. Stefano Rellandini/Reuters

Pour les débuts du Paris SG cette saison en Ligue des champions, Zlatan Ibrahimovic va retrouver ce soir Amsterdam et l'Ajax, là où tout a réellement débuté pour lui et où l'Europe du football a découvert ce géant suédois à la classe et à l'arrogance très au-dessus de la moyenne.
Quand « Ibra » débarque à Amsterdam en 2001, en même temps que Maxwell, son meilleur ami dans le football, il n'a pas 20 ans et n'a derrière lui que deux saisons et une grosse poignée de buts avec le Malmö FF, le club de sa ville natale. Il est alors un espoir, comme le grand club néerlandais en recrute et en forme par dizaines.
Les images d'alors montrent un joueur plus fin, moins costaud que celui qui terrorise aujourd'hui les défenseurs de Ligue 1. Mais cette folle confiance en lui et la certitude d'être le meilleur sont déjà bien là. « Moi je suis Zlatan et vous, vous êtes qui putain ? » aurait-il ainsi lancé dès son arrivée dans le vestiaire du club quatre fois champion d'Europe.
Ses débuts à l'Ajax, avec d'abord Co Adriaanse comme entraîneur, ne sont pourtant pas simples et sa première saison est vraiment moyenne, avec neuf buts en 33 matchs.
« Adriaanse ne me faisait pas confiance. Son limogeage et l'arrivée de Koeman m'ont libéré », dira plus tard le Suédois qui remportera tout de même son premier titre au terme de cette saison 2001-2002.
Mais malgré ces premiers pas compliqués, le talent d'Ibrahimovic est une évidence, comme le raconte Marco Van Basten qui effectuait alors son stage d'entraîneur en prenant en charge les attaquants de l'Ajax durant quelques semaines.

Hot-dog
« San Marco », triple Ballon d'or, se souvient des longues séances de reprises de volée que le Suédois s'imposait sous sa férule. « Je ne le lui disais pas, car il avait tendance à être trop sûr de lui, mais j'étais épaté par ce qu'il réussissait à l'entraînement. Il avait une telle facilité à réussir des gestes compliqués », a expliqué Van Basten à l'AFP.
La suite sera plus prolifique avec deux saisons pleines et un bilan définitif de 110 matchs et 48 buts sous le maillot rouge et blanc avant de filer à la Juventus Turin pour près de 25 millions d'euros. À Amsterdam, Zlatan a décroché ses premiers trophées, deux championnats et une Coupe des Pays-Bas.
Il a aussi laissé quelques souvenirs inoubliables, comme ce but de légende face au NAC Breda en mai 2004, où tout en dribbles courts il efface quatre adversaires (dont l'un trois fois), avant de tromper un gardien qui ne peut que tomber à genoux.
La cohabitation avec certains de ses coéquipiers a aussi parfois été difficile comme avec Rafael Van der Vaart, qui lui reproche encore de l'avoir blessé volontairement lors d'un Suède-Pays-Bas et qui dans une vidéo montrait comment il s'entraînait au golf en visant une photo du Suédois.
Et si avec le temps, le Suédois a fait un peu évoluer son jeu, plus physique, plus collectif aussi, tout ce qui fait sa singularité aujourd'hui était déjà en germe à Amsterdam. Même son sens de la formule, quand il racontait un enchaînement de dribbles sur le défenseur suisse de Liverpool Stéphane Henchoz en 2001. « D'abord je suis allé à gauche et il est allé à gauche. Ensuite, je suis allé à droite et il est allé à droite. Puis je suis reparti à gauche et là il a été s'acheter un hot-dog. »

(Source : AFP)

Pour les débuts du Paris SG cette saison en Ligue des champions, Zlatan Ibrahimovic va retrouver ce soir Amsterdam et l'Ajax, là où tout a réellement débuté pour lui et où l'Europe du football a découvert ce géant suédois à la classe et à l'arrogance très au-dessus de la moyenne.Quand « Ibra » débarque à Amsterdam en 2001, en même temps que Maxwell, son meilleur ami dans le...

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