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Sport - Éclairage

Gallardo à la baguette de River Plate : la renaissance du « beau jeu » !

Beaucoup prédisaient un échec au nouvel entraîneur, mais « El Muneco » a été plus qu'à la hauteur des expectatives placées en lui.

À 38 ans, Marcelo Gallardo a toujours un visage poupin et réussit un début de saison presque parfait. Alejandro Pagni/AFP

Marcelo Gallardo est devenu en juillet l'entraîneur de River Plate dont il fut un joueur emblématique et a redonné au club des beaux quartiers de Buenos Aires, vainqueur laborieux du dernier tournoi de clôture du championnat d'Argentine, le « beau jeu » qui a fait sa réputation.
À 38 ans, l'ancien Monégasque et Parisien a toujours un visage poupin et réussit un début de saison presque parfait, alors qu'il n'a qu'une année d'expérience comme entraîneur, au Nacional de Montevideo (2011-2012), le temps d'être sacré champion. Beaucoup lui prédisaient un échec. En effet, Gallardo, pur produit de River Plate, avait la lourde tâche de succéder à l'entraîneur le plus titré du club : Ramon Diaz, lui aussi ancien de Monaco, qui a jeté l'éponge, faute de pouvoir renforcer l'équipe comme il le souhaitait. Avec les mêmes joueurs, moins le meneur de jeu Lanzini transféré à Al-Jazira, « El Muneco » (le poupon) a imprimé son style.
« J'aime ce River. Marcelo (Gallardo) a apporté une fluidité dans le jeu, beaucoup plus de dynamisme », estime l'ancien entraîneur du club Diego Simeone, désormais à l'Atletico Madrid et dont le fils Giovanni est actuellement sous les ordres de Gallardo.
Tout au long de l'histoire du club, les spectateurs du stade Monumental ont été habitués à un style de jeu porté sur l'attaque, spectaculaire, grâce à des figures comme Di Stefano, Pasarella, l'Uruguayen Francescoli, qui a intégré début 2014 l'équipe dirigeante, Caniggia, Saviola ou le Colombien Falcao. Lors des six premières journées, un jeu à une touche de balle, des reprises de volée et des actions de classe ont remplacé le jeu besogneux des dernières saisons. L'attaquant colombien Teofilo Gutierrez, qui a remplacé Falcao pour le Mondial, est l'artificier de l'équipe. Il a marqué 6 des 15 buts de River en championnat.

Marquer l'histoire
« Cette équipe presse haut pour jouer, c'est sa caractéristique. Une équipe solidaire, très agressive pour récupérer et repartir à l'attaque », décrit Gallardo. « Les gens sont enthousiastes car ils s'identifient à cette manière de jouer. C'est ce que je ressens », dit-il au sujet de la métamorphose. Fernando Cavenaghi, leader du vestiaire et ancien Bordelais, considère que River Plate peut à nouveau « marquer l'histoire. Pour cela? il faut de bons résultats, du beau football, des titres ». Pour lui, les principales qualités de Gallardo sont « la manière d'imposer ses idées aux joueurs et la méthodologie de travail », toutes deux « excellentes » selon l'attaquant.
Après l'enfer de la descente en D2 en 2011, les supporteurs de River s'autorisent à rêver de nouveau. Gallardo leur a promis de batailler sur tous les fronts. Engagé en Copa Sudamericana (équivalent de l'Europa League), le club du quartier de Nunez fera en 2015 son retour en Copa Libertadores, la plus prestigieuse compétition de clubs d'Amérique latine. Après six journées (5 victoires, un nul, 15 buts marqués et 2 encaissés), River est leader du tournoi d'ouverture du championnat d'Argentine, avec 3 points d'avance sur Velez Sarsfield et 7 points sur le rival éternel, Boca Juniors. Mais les supporteurs de River ne seront pleinement satisfaits que si l'équipe s'impose le 5 octobre à domicile contre Boca, lors du Clásico argentin.

(Source : AFP)

Marcelo Gallardo est devenu en juillet l'entraîneur de River Plate dont il fut un joueur emblématique et a redonné au club des beaux quartiers de Buenos Aires, vainqueur laborieux du dernier tournoi de clôture du championnat d'Argentine, le « beau jeu » qui a fait sa réputation.À 38 ans, l'ancien Monégasque et Parisien a toujours un visage poupin et réussit un début de saison presque...

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