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Campus - Libre cours

Un nouveau test pour filtrer les candidats à la faculté des sciences de l’UL

La faculté des sciences à Hadeth.

La rentrée universitaire débutera cette année à l'ombre des attestations remises par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur aux 148 000 élèves ayant présenté les examens officiels. Une situation inédite depuis la fin de la guerre. Et si elle a peu d'impact sur les universités qui appliquent pour les nouveaux étudiants une politique de sélection basée sur le dossier scolaire et/ou les résultats aux tests d'entrée (test d'aptitude, SAT ou autres), elle peut avoir des répercussions plus ou moins graves dans les autres établissements.
Pour limiter les contrecoups de la distribution massive d'attestations et éviter l'admission d'étudiants non qualifiés, certaines facultés se sont vues obligées de filtrer les candidats à l'entrée en leur faisant passer un test de compétences. C'est le cas de la faculté des sciences de l'Université libanaise. « Nous avons décidé d'évaluer les bacheliers détenteurs d'attestations pour deux raisons : protéger les étudiants sérieux et compétents, et préserver la réputation académique de notre faculté », précise le Dr Hassan Zeineddine, doyen de la faculté des sciences.
Les candidats devraient donc réussir une épreuve, d'une durée d'une heure chacune, soit en mathématiques, soit en sciences physiques, soit enfin en chimie et sciences naturelles. Les candidats titulaires du baccalauréat libanais ou du bac français sont exemptés de cet examen.
Dans un article publié sur le site de la faculté des sciences, le doyen rassure les étudiants : « N'ayez pas peur du test, leur dit-il. Voyez le bon côté de cette épreuve. Elle a été établie pour protéger ceux qui sont compétents et sérieux. Les élèves brillants ne devraient pas s'inquiéter. Ils vont également se démarquer lors du premier examen partiel, six semaines après leur admission à la faculté. » Ce qui, selon le doyen, remontera le moral des bons étudiants, en berne depuis la décision ministérielle qui n'a pas distingué entre les élèves méritants et les non-méritants.
Par contre, ceux qui risquent d'être le plus affectés par cette situation sont les étudiants qui espéraient décrocher une bourse d'excellence. Ces jeunes avaient travaillé dur en cours d'année et avant les examens officiels pour obtenir les meilleurs scores au baccalauréat et remporter une des bourses d'études octroyées annuellement aux cinq premiers bacheliers par le Conseil national de la recherche scientifique.

La rentrée universitaire débutera cette année à l'ombre des attestations remises par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur aux 148 000 élèves ayant présenté les examens officiels. Une situation inédite depuis la fin de la guerre. Et si elle a peu d'impact sur les universités qui appliquent pour les nouveaux étudiants une politique de sélection basée sur le...

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