Une onzième séance stérile... bien sûr

Comme de bien entendu, le quorum n'a pas été assuré hier place de l'Étoile à l'occasion de la onzième convocation des députés à l'élection d'un président de la République. Sur les 86 parlementaires requis, seuls 58 se sont déplacés, et la séance a été reportée au 23 septembre sur décision du n° 2 de l'État, Nabih Berry.
Notons que jusqu'à 10h45, seuls six députés étaient présents dans l'hémicycle... Il s'agit de Michel Moussa, Antoine Zahra, Fouad el-Saad, Dory Chamoun, Hani Kobeissi et Fady Karam. Ce dernier, dans une conversation à bâtons rompus avec les journalistes, a évoqué l'initiative qu'allait proposer durant la journée l'Alliance du 14 Mars (lire en page 3), affirmant que le collectif « n'entend pas renoncer à son candidat », Samir Geagea, « mais qu'il n'a aucun problème à s'entendre avec l'autre camp sur un candidat de consensus. Notre initiative n'est pas un compromis, et si quelque chose se fait en faveur de la patrie, eh bien, ce n'est pas un compromis ; il n'y a que ceux qui s'entêtent qui entraînent le pays dans un tunnel sans fin », a-t-il déploré.
De son côté, Antoine Zahra a tenu à s'interroger sur la concomitance entre le Conseil des ministres et la séance parlementaire. « Pourquoi le gouvernement a-t-il décidé de se réunir au même moment ? » a-t-il demandé.