Hamoud Hassoun, Hassan Mousalamani et Youssef al-Halqi ont été arrêtés en possession d'une "grande quantité de pilules d'amphétamines interdites". Ils ont été décapités dans la région d'al-Jawf (nord), selon des communiqués diffusés par l'agence officielle saoudienne SPA.
Un Iranien, Reda Idrisawi, a également été exécuté dans l'est du royaume. Il avait été condamné pour trafic "d'une grande quantité de hashish par voie maritime", selon un autre communiqué diffusé par SPA.
Ces trois décapitations portent à 45 le nombre d'exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l'année, selon décompte de l'AFP.
L'ONG de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) s'est alarmée le mois dernier de l'augmentation du nombre d'exécutions dans le royaume, soulignant que 19 personnes --dont huit condamnées pour des délits non violents (trafic de drogue et sorcellerie)-- avaient été exécutées entre les 4 et 20 août.
HRW a décrit le recours à la décapitation dans ces cas-là comme "particulièrement monstrueux".
En 2013, 78 condamnés à mort de différentes nationalités avaient été exécutés en Arabie saoudite, selon un bilan établi par l'AFP.
Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans ce royaume ultraconservateur qui applique strictement la charia, la loi islamique.
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