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Liban

Otages : les Kataëb mettent en garde contre le piège tendu au Liban et à l’armée

Le bureau politique du parti Kataëb a mis en garde hier, à l'issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Amine Gemayel, les responsables libanais contre le danger imminent que représente le chantage exercé dans l'affaire des militaires pris en otage dans le jurd de Ersal par les jihadistes syriens, soulignant que cette affaire est susceptible de démoraliser l'armée. Les Kataëb ont souligné que la libération des otages doit être une priorité, sans néanmoins sacrifier la souveraineté nationale et les impératifs judiciaires. « Le parti effectuera les contacts avec toutes les parties concernées en vue d'éteindre les braises du conflit, a affirmé le bureau politique. Le dossier des soldats pris en otage constitue une affaire nationale qui nécessite le rassemblement politique et populaire autour de l'institution. La libération des cinq militaires est une lueur d'espoir malgré le caractère confessionnel de l'opération », ont relevé les Kataëb. Le parti a dans ce contexte appelé à laisser au gouvernement la chance de définir la meilleure stratégie pour parvenir à la libération des militaires détenus.
Le parti s'est dit très inquiet de la situation sécuritaire qui se dégrade de plus en plus chaque jour, « menaçant ainsi la frontière libano-syrienne et la sécurité interne du Liban et paralysant le pays ». Le bureau politique a en outre considéré « très cher » le prix qu'a payé le Liban suite aux répercussions de la crise syrienne, que ce soit à travers la vie de ses soldats ou de la dégradation de la situation socio-économique dans le pays.
Les Kataëb ont lancé à toutes les parties libanaises un appel à la vigilance pour ne pas glisser dans les méandres de l'armement des factions politiques diverses sur un fond de confessionnalisme.
Ils ont enfin mis l'accent sur l'importance du retour à la notion de l'État et à la politique de neutralité proposée par la déclaration de Baabda, seule issue de secours, selon eux, pour le pays. Et de conclure : « La présidentielle, suivie des élections législatives, est un passage obligé pour aboutir à la normalisation des institutions de l'État et l'affirmation de la démocratie. »

Le bureau politique du parti Kataëb a mis en garde hier, à l'issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Amine Gemayel, les responsables libanais contre le danger imminent que représente le chantage exercé dans l'affaire des militaires pris en otage dans le jurd de Ersal par les jihadistes syriens, soulignant que cette affaire est susceptible de démoraliser l'armée. Les...

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