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Liban

Ils ont dit...

* Marwan Hamadé, député du Chouf, dans des propos au journal koweitien as-Siassa : « Ce tableau noir qui prévaut au Liban est le fruit de prises de position et de déclarations incitatives qui aggravent la tension ambiante sans être fondées sur des faits objectifs. S'agissant de Ersal, par exemple, il y a une campagne d'incitation programmée qui n'est pas moins grave que la menace des groupes armés. L'origine de cette campagne est bien connue et elle vise à piéger l'armée libanaise dans les batailles et à la transposer du statut de l'armée nationale que nous soutenons à celui d'acteur intervenant dans les affaires syriennes et d'auxiliaire du Hezbollah sur certains fronts (...). Les leaderships politiques devraient remettre le processus institutionnel sur les rails par le biais de l'élection d'un président de la République et la tenue des autres échéances dans les délais. Il y a des initiatives politiques, mais elles se heurtent toutes au mur d'obstination du chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, et à son mépris à l'égard de la sécurité, de la tranquillité du pays et de l'avenir des Libanais, et en particulier des chrétiens. »

* Cheikh Naïm Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, dans une allocution : « L'Amérique a annoncé que Daech a franchi les bornes lorsque cette organisation a commencé à effleurer les intérêts américains. De son côté, une puissance régionale a proclamé son inimitié à l'égard de Daech lorsque le danger s'est présenté à ses portes. Tout cela n'ôte rien à la responsabilité de ces puissances dans le soutien, le financement et le parrainage de ce monstre qui leur a échappé des mains. Et en tout état de cause, l'Amérique cherche à contenir Daech, pas à l'anéantir, parce qu'elle considère que cette organisation s'inscrit dans le prolongement du projet israélien. La réalité est claire : le projet américano-israélo-takfiriste est un et la prise de conscience par le Hezbollah du danger takfiriste en provenance de Syrie a entravé le projet de Daech et protégé le Liban de son expansion. »

* Hekmat Dib, député de Baabda et membre du bloc du Changement et de la Réforme, dans des propos radiodiffusés : « Les "Dawaech" (pluriel de "Daech") et ceux qui tournent autour d'eux ont donné un caractère sectaire au dossier des otages militaires. Cette discrimination a conduit à des réactions sectaires dont on devrait prendre conscience tant qu'elles resteront confinées dans un cadre individuel étroit. Mais après le premier scandale, celui du rapt des militaires, survient à présent un second scandale, représenté par la négociation humiliante et le bazar honteux en cours. Je souhaite que toute cette affaire sur un échange de condamnés contre des militaires ne soit pas exacte, faute de quoi un pilier essentiel de l'État libanais s'effondrerait. »

* Issam Abou Jamra, ancien vice-président du Conseil, dans une déclaration télévisée : « Ce que nous avons entendu hier (dimanche) de la part du président de la Chambre, Nabih Berry, à l'occasion de la commémoration de la disparition de l'imam Moussa Sadr, et aussi de la part du congrès de Saydet el-Jabal, montre que le Liban n'est pas en danger et qu'il est possible de stopper l'expansion de l'extrémisme. (...) Depuis un an, j'appelle à créer une force de gardes-frontières capable, par le feu, de maîtriser la frontière avec la Syrie. Il convient de demander à cette fin l'aide des Nations unies et aussi de rétablir les visas entre les deux pays. (...) Je ne crains pas pour les chrétiens du Liban. Ils n'iront nulle part. Ils ont connu déjà des moments difficiles dans leur histoire. »

* Wi'am Wahab, ancien ministre, dans un discours à Jahiliyé (Chouf) : « Il y a une menace existentielle visant tous les Libanais sans exception. Il nous faut mettre sur pied une stratégie pour protéger le Liban aux côtés de l'armée. Nous ne devons pas mettre tout le poids sur la troupe. Nous l'avons suffisamment épuisée avec nos problèmes et nos conflits. C'est pourquoi il nous faut tous réfléchir à une stratégie pour nous protéger et il se peut que nous soyons tous contraints de porter les armes aux côtés de l'armée et non pas les uns face aux autres. »

* Moustapha Allouche, membre du bureau politique du Futur, à Radio-Orient : « Nous devons clairement dire que nous rejetons la logique confessionnelle idiote qui revient en force dans le pays après nous avoir brûlé pendant longtemps. Le problème avec tout acte, même le plus banal qui soit, est dans ses retombées. Et le slogan (inscrit sur l'emblème de l'État islamique ou "Daech") représente une formule islamique, même si elle est confisquée par Daech. Il faut de la doigté pour faire la différence entre le slogan d'un parti extrémiste et terroriste et une bannière religieuse, mais hélas, l'arriération fait à nouveau des ravages sur les cerveaux de nos jeunes. »

* Marwan Hamadé, député du Chouf, dans des propos au journal koweitien as-Siassa : « Ce tableau noir qui prévaut au Liban est le fruit de prises de position et de déclarations incitatives qui aggravent la tension ambiante sans être fondées sur des faits objectifs. S'agissant de Ersal, par exemple, il y a une campagne d'incitation programmée qui n'est pas moins grave que la menace des...

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