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Moyen Orient et Monde - Transition

Impasse totale en Libye en dépit des sanctions de l’Onu

L'impasse reste totale en Libye où deux camps rivaux se disputent le pouvoir, tandis que la violence fait courir au pays le risque d'une guerre civile et que la réponse de la communauté internationale est jugée insuffisante pour relancer un processus politique moribond.
Le Conseil de sécurité de l'Onu s'est contenté mercredi d'étendre le régime des sanctions contre la Libye pour y inclure les milices qui s'affrontent sur le terrain. Pas assez toutefois pour pousser les parties en conflit à relancer le processus politique comme le souligne Iyad Orfi, un universitaire, qui dit avoir l'impression que « la communauté internationale a renoncé à peser réellement sur le cours des événements en Libye ». D'ailleurs, le président français François Hollande a demandé au lendemain de la réunion du Conseil de sécurité d'organiser un « soutien exceptionnel aux autorités libyennes pour rétablir l'État », sous peine de voir le terrorisme se répandre « dans toute la région ». « Si nous ne faisons rien de sérieux, rien de politique, rien d'international, le terrorisme se répandra dans toute la région », a-t-il mis en garde, sans préciser les formes civiles ou militaires de ce soutien. M. Hollande a souligné qu'en Libye la « confusion est totale », citant « deux Parlements, deux gouvernements » et dans le sud « une formation de groupes terroristes qui attend d'intervenir ». « La Libye se dirige immanquablement vers le gouffre », s'alarme donc M. Orfi face à cette situation, en mettant en garde contre « une faillite de l'État » en Libye avec des services publics paralysés, des salaires impayés et des citoyens livrés à eux-mêmes.
Ce risque est d'autant plus réel que les adversaires des autorités siégeant à Tobrouk ont relancé les activités du Conseil général national (CGN), l'Assemblée sortante, et dont le mandat a théoriquement expiré, et annoncé leur intentions de former un gouvernement alternatif à Tripoli. L'ambassadeur libyen à l'Onu Ibrahim Dabbashi a de fait évoqué mercredi devant le Conseil de sécurité le spectre d'une « vraie guerre civile ». « J'ai toujours exclu jusqu'ici la possibilité d'une guerre civile mais la situation a changé », a-t-il affirmé. Pour M. Orfi, les « ingérences étrangères expliquent aussi les divisions politiques en Libye » où les contestataires des autorités installées à Tobrouk jouissent du soutien du Qatar et les premiers sont soutenus par les Émirats arabes unis et l'Égypte.
(Source : AFP)

L'impasse reste totale en Libye où deux camps rivaux se disputent le pouvoir, tandis que la violence fait courir au pays le risque d'une guerre civile et que la réponse de la communauté internationale est jugée insuffisante pour relancer un processus politique moribond.Le Conseil de sécurité de l'Onu s'est contenté mercredi d'étendre le régime des sanctions contre la Libye pour y inclure...

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