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Moyen Orient et Monde - Épidémie

Ebola progresse de « manière alarmante » avec plus de 1 500 morts

À Genève, le directeur général adjoint de l’OMS Bruce Aylward expliquant comment combattre Ebola. Pierre Albouy/Reuters

Le bilan de l'épidémie d'Ebola continue de progresser de « manière alarmante » en Afrique de l'Ouest avec plus de 1 500 morts, selon l'Organisation mondiale de la santé, qui redoute que le nombre de cas grimpe jusqu'à 20 000.
Cette épidémie, la plus grave depuis que cette fièvre hémorragique a été identifiée en 1976 en RDC, progresse de « manière accélérée » : « plus de 40 % du nombre total de cas sont survenus » au cours des 21 derniers jours, et sont concentrés dans quelques localités, commente l'OMS. Cette épidémie, répandue dans des grandes villes dans plusieurs pays en même temps, est beaucoup plus difficile à contrôler que les précédentes, localisées dans des contrées forestières isolées, a expliqué le directeur général adjoint de l'OMS Bruce Aylward. « Ce n'est pas une crise africaine, c'est une crise mondiale », a-t-il averti.
De plus, pour tenter d'enrayer la progression de cette pandémie qualifiée par une responsable de Médecins sans frontières d'« incontrôlable », les ministres de la Santé des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest se sont retrouvés une nouvelle fois à Accra pour discuter d'une stratégie commune. « Nous n'avons pas le choix, il faut unir nos ressources et nos efforts », a déclaré le président ghanéen John Dramani Mahama, au terme de la réunion.
Par ailleurs, le séquençage du virus Ebola par des chercheurs américains a permis de donner un nouvel éclairage sur l'origine de l'épidémie actuelle. En effet, cette nouvelle recherche montre que l'épidémie sans précédent qui sévit depuis le début de l'année a vraisemblablement trouvé son origine lors de l'enterrement d'une guérisseuse traditionnelle à Sokoma, un village reculé proche de la frontière guinéenne. Celle-ci prétendait soigner la fièvre hémorragique et avait attiré des malades de la Guinée voisine. Elle a été infectée par le virus et en est morte. Les participants à ses obsèques se sont ensuite dispersés à travers les collines de la région frontalière, déclenchant une réaction en chaîne de décès, puis d'enterrements publics, propices à de nouvelles contaminations. Les résultats de la recherche publiée hier dans la revue américaine Science montrent ainsi que parmi les premiers patients de Sierra Leone, douze avaient apparemment assisté aux obsèques de cette guérisseuse. S'ils ont permis de remonter aux origines de l'épidémie actuelle, ces travaux pourraient aussi permettre de déboucher sur des traitements contre ce virus dont l'émergence remonte à 1976, estiment ces chercheurs. Les chercheurs ont payé un lourd tribut à l'avancée de la science puisque cinq des presque 60 scientifiques ayant participé à cette étude ont été infectés et sont morts d'Ebola.
(Source : AFP)

Le bilan de l'épidémie d'Ebola continue de progresser de « manière alarmante » en Afrique de l'Ouest avec plus de 1 500 morts, selon l'Organisation mondiale de la santé, qui redoute que le nombre de cas grimpe jusqu'à 20 000.Cette épidémie, la plus grave depuis que cette fièvre hémorragique a été identifiée en 1976 en RDC, progresse de « manière accélérée » : « plus...

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