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Moyen Orient et Monde - Ukraine

L’Occident menace la Russie de nouvelles sanctions

Kiev dénonce une « invasion » ; les « troupes russes » auraient pris le contrôle de la ville stratégique de Novoazovsk.

Une petite fille portant le drapeau ukrainien durant une manifestation à Mariupol. Alexander Khudoteply/AFP

Kiev a demandé hier aux Occidentaux des « sanctions significatives » et une aide militaire « d'envergure » face à l'entrée de troupes russes dans l'Est, faisant craindre une guerre ouverte entre la Russie et l'Ukraine.
De son côté, le président américain Barack Obama a affirmé hier « qu'il est évident aux yeux du monde entier que des forces russes se trouvent en Ukraine », et a également annoncé qu'il recevrait son homologue ukrainien Petro Porochenko le mois prochain à la Maison-Blanche. D'ailleurs, les États-Unis se sont dit prêts hier à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie accusée d'intervention militaire directe et d'« agression » contre l'Ukraine. « Bien plus d'un millier de soldats russes combattent actuellement en Ukraine », a aussi affirmé le général de l'Otan Nico Tak. Il a projeté des photos prises par satellite montrant ce qu'il présente comme un convoi d'une unité d'artillerie mécanisée russe sur une route de campagne ukrainienne, qui aurait ensuite positionné ses canons prêts à faire feu près de la ville de Krasnodon. Toutefois, Moscou a catégoriquement démenti la présence de ses troupes en Ukraine.
Face à ces informations, la chancelière allemande Angela Merkel a évoqué l'éventualité de « nouvelles sanctions » de l'UE contre Moscou à l'avant-veille d'un Conseil européen samedi à Bruxelles. De son côté, le Premier ministre britannique David Cameron s'est dit « extrêmement préoccupé par les indices qui s'accumulent sur l'incursion à grande échelle de troupes russes dans le sud-est de l'Ukraine », ajoutant que Moscou s'exposait à de « nouvelles conséquences ». De plus, son homologue italien, Matteo Renzi, qui assure la présidence tournante de l'UE, a appelé le président russe Vladimir Poutine pour dénoncer « l'entrée » des troupes russes en Ukraine, qualifiée d'« escalade intolérable ». À New York, le Conseil de sécurité de l'Onu se préparait hier à une réunion d'urgence pour examiner ce que les ambassadeurs d'Ukraine auprès de l'Union européenne et de l'OSCE ont tous deux qualifié d'« invasion » russe.

Kiev demande l'aide occidentale
De son côté, le président ukrainien Petro Porochenko, qui a annulé hier sa visite en Turquie, a réuni en urgence son Conseil national de sécurité et de défense. Celui-ci a décidé de relancer la conscription dans l'armée abandonnée il y a un an. « Nous sommes en mesure de nous défendre », a déclaré M. Porochenko au début de la réunion évoquant des négociations sur la fourniture d'armes et de moyens de reconnaissance, sans donner plus de précisions. L'ambassadeur ukrainien auprès de l'UE, Kostiantyn Elisseïv, a de son côté demandé à Bruxelles une « aide militaire d'envergure » face à une « invasion russe non dissimulée ».
De plus, les autorités ukrainiennes avaient affirmé peu avant que les « troupes russes » avaient pris le contrôle la veille de la ville frontalière stratégique côtière de Novoazovsk (11 000 habitants) à 100 km au sud du bastion rebelle de Donetsk. M. Porochenko a également évoqué la prise des localités d'Amvrosiïvka et de Starobechevé, au sud-est de Donetsk.
Enfin, à Donetsk, fief de la rébellion prorusse, 26 civils ont été tués dans les bombardements au cours des dernières 24 heures.
(Source : AFP)

Kiev a demandé hier aux Occidentaux des « sanctions significatives » et une aide militaire « d'envergure » face à l'entrée de troupes russes dans l'Est, faisant craindre une guerre ouverte entre la Russie et l'Ukraine.De son côté, le président américain Barack Obama a affirmé hier « qu'il est évident aux yeux du monde entier que des forces russes se trouvent en Ukraine », et...

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