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Liban

Ils ont dit

 Nadim Gemayel, député Kataëb de Beyrouth, à l'Hebdo Magazine : « Le général Michel Aoun est le pionnier de projets aux antipodes des intérêts chrétiens. Ses beaux slogans mènent généralement à la faillite de la communauté chrétienne. Ce fus le cas à la fin des années quatre-vingt, en 2006 avec l'alliance avec le Hezbollah, puis avec le projet de loi (électorale dite) orthodoxe. Son nouveau projet (d'organiser l'élection à la présidence au suffrage universel) vise à exacerber la fibre chrétienne et à jouer sur la sensibilité des électeurs. Pourquoi ne l'avoir pas proposé plusieurs mois auparavant lorsque le général Aoun lançait son offensive de charme en direction des sunnites ? »

 Salim Salhab, député du Metn et membre du bloc du Changement et de la Réforme, à la Voix du Liban 100,5 : « Il y a ces derniers jours des démarches timides mais sérieuses sur le dossier présidentiel, et les dialogues se sont dynamisés, mais je ne crois pas que les choses soient mûres au point d'avoir un président avant le 2 septembre », date de la prochaine séance électorale de la Chambre.

 Jean Oghassabian, député de Beyrouth et membre du bloc du Futur, à Radio-Liban libre : « Le Hezbollah tend la main au 14 Mars pour nous prendre là où il se trouve et non pas pour que nous discutions de la présidence et de la bonne marche des institutions. Nous sommes prêts à négocier avec lui, mais pas pour que nous allions nous-mêmes vers l'ordre du jour iranien. L'entente est possible, mais dans le cadre d'un agenda libanais. Le Hezbollah ne veut pas d'élection présidentielle pour le moment et il se dissimule derrière la méthode Michel Aoun, connue depuis les années quatre-vingt et qui consiste en la formule suivante : moi ou personne. »

 Fady Habre, député Kataëb de Aley, à la radio al-Fajr : « J'appelle tous les leaderships politiques à faire en sorte que la priorité aille à la présidentielle. Comme l'a dit le patriarche Béchara Raï, le sabotage de la Chambre des députés est une trahison nationale. Il n'y a pas d'alternative à l'élection d'un président. En cas de non-élection, il n'est pas possible, pour des raisons constitutionnelles, de mettre en place une nouvelle législature, c'est pourquoi la prorogation (de la législature actuelle) reste l'option la meilleure face au vide dans les institutions. »

 Nehmé Tohmé, député du Chouf et membre du bloc joumblattiste, dans une déclaration à la presse :
« Le rôle saoudien efficace sur les deux plans libanais et régional aura des répercussions positives au niveau local. Ce rôle est de bon augure pour la stabilité de tous les peuples de la région du fait de la politique sage que suit le royaume en se faisant le héraut de la modération et en dénonçant le terrorisme (...) En raison de ce rôle saoudien, il y a désormais plus d'optimisme dans la possibilité de hâter l'élection d'un président au Liban. »

 Nadim Gemayel, député Kataëb de Beyrouth, à l'Hebdo Magazine : « Le général Michel Aoun est le pionnier de projets aux antipodes des intérêts chrétiens. Ses beaux slogans mènent généralement à la faillite de la communauté chrétienne. Ce fus le cas à la fin des années quatre-vingt, en 2006 avec l'alliance avec le Hezbollah, puis avec le projet de loi (électorale dite)...

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