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Liban

Hollande : Nous avons décidé de livrer des moyens opérationnels à l’armée libanaise, en liaison avec Riyad

Dans un discours prononcé hier à l'Élysée devant les ambassadeurs de France réunis pour leur 22e conférence annuelle, le président François Hollande a évoqué le Liban, tout d'abord pour annoncer une prochaine livraison d'armement et de matériel à l'armée libanaise et pour rappeler le devoir de solidarité avec le Liban face au problème des réfugiés syriens.
Comme pour lever toute équivoque sur l'accord franco-saoudien d'aide à l'armée libanaise, le chef de l'État a dit : « Nous avons décidé de livrer à l'armée libanaise, en liaison avec l'Arabie saoudite, des moyens opérationnels. Ils lui sont indispensables pour assurer la sécurité dans une région déjà tourmentée, non pas simplement par ce qui se passe en Syrie et en Irak, mais aussi compte tenu de la résurgence du conflit israélo-palestinien qui a connu, ces dernières semaines, une phase dramatique. »
Au chapitre des réfugiés, François Hollande a déclaré : « La France soutient également les pays de la région qui accueillent des réfugiés. Je pense à la Jordanie mais également à la Turquie et forcément au Liban. Aujourd'hui, le tiers de la population qui vit au Liban est d'origine syrienne, par la force des choses. »

Syrie : deux barbaries qui s'entretiennent mutuellement
Sur un sujet en relation avec le Liban, le président Hollande a rappelé la position de son pays à l'égard des récents développements en Syrie. Il a réaffirmé la nécessité d'une large alliance, ajoutant à ce propos : « Je veux que les choses soient claires ; Bachar el-Assad ne peut pas être un partenaire de la lutte contre le terrorisme. C'est un allié objectif des jihadistes. Il n'y a pas de choix possible entre deux barbaries parce qu'elles s'entretiennent mutuellement. »
En marge du discours présidentiel qui a évoqué la politique française dans le monde, des indications ont été données par des sources bien informées selon lesquelles l'accord franco-saoudien de trois milliards de dollars pour l'armée libanaise n'a, à aucun moment, été bloqué, même s'il a connu un ralentissement. De mêmes sources, on indique qu'au cours de la visite d'État que doit effectuer en France le prince Salman ben Abdel-Aziz d'ici à quelques jours, on connaîtra probablement la date exacte du début d'exécution de ce programme franco-saoudien d'aide militaire au Liban. On a également appris que le don d'un milliard de dollars du roi Abdallah est indépendant du contrat précité et que le Liban sera libre de s'approvisionner en armement là où il le désire.

Dans un discours prononcé hier à l'Élysée devant les ambassadeurs de France réunis pour leur 22e conférence annuelle, le président François Hollande a évoqué le Liban, tout d'abord pour annoncer une prochaine livraison d'armement et de matériel à l'armée libanaise et pour rappeler le devoir de solidarité avec le Liban face au problème des réfugiés syriens.Comme pour lever toute...

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