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Moyen Orient et Monde - Terrorisme

Le Qatar veut prouver qu’il coopère contre la menace de l’islamisme radical

Le journaliste américain Peter Theo Curtis, otage pendant 22 mois du Front al-Nosra, libéré grâce à l’intervention du Qatar. Al-Jazeera/AFP

Le Qatar, qui affirme avoir obtenu la libération d'un Américain en Syrie après des « efforts acharnés », cherche à redorer son image et à prouver qu'il coopère dans la lutte contre des groupes islamistes radicaux qu'il est parfois accusé de soutenir, selon des experts.
En effet, dans une déclaration officielle publiée à Doha, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que le Qatar avait « réussi à obtenir » la libération dimanche de Peter Theo Curtis, otage pendant 22 mois du Front al-Nosra, et qu'il avait agi selon « les principes d'humanité » et du droit des individus à « la liberté et à la dignité ». Selon la mère de l'ex-otage, « des représentants du gouvernement du Qatar lui ont dit à plusieurs reprises qu'ils faisaient une médiation pour la libération de Theo sur une base humanitaire, sans versement d'argent ». De son côté, le secrétaire d'État américain John Kerry a appelé son homologue pour « remercier » le Qatar. Ce n'est pas la première fois que Doha contribue ou joue un rôle-clé dans la libération d'otages. Depuis la diffusion il y a six jours de l'exécution du journaliste américain James Foley, assassiné par l'État islamique (EI) en représailles aux frappes américaines en Irak, le Qatar multiplie les gestes et les déclarations pour souligner qu'il n'a rien à voir avec l'islamisme radical. « Le Qatar ne soutient pas de groupes extrémistes, dont fait partie l'État islamique, d'une quelconque manière », a affirmé samedi le chef de la diplomatie Khaled ben Mohammad al-Attiyah. « Nous sommes choqués par leurs opinions, leurs méthodes violentes et leurs ambitions », a-t-il expliqué, ajoutant : « Il est en tout cas impératif de couper les fonds qui parviennent aux groupes extrémistes dans la région. »
Dimanche, alors que les relations étaient au plus bas entre le Qatar d'une part, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte de l'autre, le ministre des Affaires étrangères de Doha a participé à une réunion interarabe à Djeddah sur la Syrie, en présence de ses homologues saoudien, émirati et égyptien. Devant « la progression de l'idéologie terroriste et extrémiste », les cinq pays qui ont participé à cette réunion sont convenus de la nécessité de lutter contre les jihadistes de l'EI qui « menacent » la sécurité et la stabilité de la région et du monde, a précisé un communiqué officiel.
(Source : AFP)

Le Qatar, qui affirme avoir obtenu la libération d'un Américain en Syrie après des « efforts acharnés », cherche à redorer son image et à prouver qu'il coopère dans la lutte contre des groupes islamistes radicaux qu'il est parfois accusé de soutenir, selon des experts.En effet, dans une déclaration officielle publiée à Doha, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que...

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