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Ebola: deux Américains sont sortis guéris de l'hôpital en Géorgie

Un médecin et une missionnaire américains infectés par le virus Ebola au Liberia, où ils ont été traités par un sérum expérimental avant d'être soignés aux Etats-Unis, sont sortis guéris de l'hôpital cette semaine, ont annoncé jeudi leurs médecins.

Les autorités sanitaires ont toutefois souligné qu'il était difficile d'évaluer le rôle joué dans leur guérison par le sérum, le Zmapp, qui n'avait jamais été utilisé auparavant sur des humains. Le Dr Kent Brantly, 33 ans, et Nancy Writebol, 60 ans, avaient été rapatriés en juillet à l'hôpital universitaire Emory près d'Atlanta (Géorgie, sud-est des Etats-Unis).


"La sortie de l'hôpital de ces deux patients ne représente aucun danger pour la santé publique", a déclaré le Dr Bruce Ribner, le directeur du service des maladies infectieuses d'Emory lors d'une conférence de presse.
"Après une série de traitements rigoureux et d'analyses, l'équipe de médecins a déterminé que les deux malades avaient guéri d'Ebola et pouvaient retourner dans leur famille sans craindre de transmettre le virus à d'autres", a-t-il ajouté, précisant que Mme Writebol avait quitté l'hôpital mardi.


Apparemment sorti avant elle, le Dr Brantly, souriant et paraissant en forme, était présent à cette conférence de presse parmi l'équipe soignante, tenant la main de sa femme. Mme Writebol n'était pas présente. "Je suis absolument ravi d'être en vie, d'être en bonne santé avec ma famille", a-t-il déclaré, remerciant chaudement tous ceux qui l'ont soigné. Il a attribué sa guérison à sa foi ainsi qu'aux prières de milliers voire de millions de personnes.


Le médecin qui, avec Mme Writebol, travaillait pour l'organisation caritative américaine Samaritan's Purse, a ensuite expliqué qu'il allait prendre du repos avec sa famille, loin de l'attention du public. Le Dr Brantly et Nancy Writebol ont tous deux contracté Ebola alors qu'ils soignaient des malades au Liberia, l'un des quatre pays d'Afrique de l'Ouest touchés par une épidémie sans précédent depuis l'émergence du virus en 1976.


Selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié mercredi, cette fièvre hémorragique a fait depuis février au moins 1.350 morts sur 2.473 cas recensés. Outre le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et plus récemment le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, sont touchés. Outre le sérum ZMapp, formé de trois anticorps, difficile à produire en grande quantité, qui avait été très efficace pour guérir des singes infectés avec Ebola, le Dr Brantly a aussi reçu au Liberia une transfusion de sérum sanguin d'un garçon guéri de cette infection.

Il n'existe actuellement aucun vaccin ou antiviral homologué contre Ebola. Un vaccin expérimental s'est avéré efficace chez des singes et un essai clinique doit débuter en septembre. Si les résultats sont probants, le vaccin pourrait être disponible en 2015, selon l'Institut américain des maladies infectieuses (NIAID).


Ebola se propage par contact direct de fluides corporels, comme le sang, de personnes infectées présentant les symptômes de la maladie. La période d'incubation va de 2 à 21 jours. Les symptômes sont de la fièvre, des maux de tête, des vomissements, de la diarrhée et des hémorragies internes graves. Le taux de mortalité varie de 54% à 90%.

Un médecin et une missionnaire américains infectés par le virus Ebola au Liberia, où ils ont été traités par un sérum expérimental avant d'être soignés aux Etats-Unis, sont sortis guéris de l'hôpital cette semaine, ont annoncé jeudi leurs médecins.
Les autorités sanitaires ont toutefois souligné qu'il était difficile d'évaluer le rôle joué dans leur guérison par le sérum,...