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Nos Lecteurs ont la Parole - Noura METRI

Retraite forcée à 18 ans ?

Dans un contexte de guerre interne et régionale, le Liban affronte depuis un certain temps des manifestations d'instituteurs et enseignants contre le gouvernement pour avoir leurs droits, laissant derrière eux l'inquiétude de milliers d'étudiants. Des étudiants qui attendent, espèrant avoir un jour leur diplôme ou, à tout le moins, pour certains, des attestations afin de pouvoir entamer leurs études universitaires.
À chaque manifestation d'enseignants, à chaque réunion, parents et élèves retiennent leur souffle et prient le ciel pour que les problèmes se résolvent le plus vite possible. Mais, comme d'habitude, rien ne change, aucune solution n'est trouvée. Les enseignants ne veulent pas corriger avant d'avoir leurs droits, l'État s'entête en trouvant des excuses ou des prétextes et les élèves payent le prix. Celui de leur liberté de choisir une université, de partir à l'étranger s'ils le souhaitent, de vouloir un avenir digne de ce nom.
Alors, quel avenir aura cette société que les Libanais chérissent tant? Quel avenir aura-t-on si nos enfants ne peuvent pas bénéficier de bonnes études? Doivent-ils rester dans cette peur de ne pas pouvoir commencer leur année universitaire? Que diront certains aux responsables des services culturels des ambassades, eux qui attendent leur diplôme pour poursuivre à l'étranger leurs études? Que dire aux universités étrangères qui débutent en septembre? «Pas de diplôme, pas d'attestation.» Non, ce n'est pas une excuse digne de nous, de ce pays qui a fourni au monde des scientifiques, des philosophes, des poètes ainsi que des hommes d'affaires de renommée internationale. Personne n'est capable de leur donner des réponses. Personne n'est capable de les rassurer, et ces jeunes payent le prix de l'indifférence, celle de l'État et celle des enseignants.
Jeunes de mon pays, je vous plains de tout cœur; je ne sais pas où vous trouvez ce courage et cette patience! Espérant un jour que ces problèmes disparaîtront et que vous pourrez alors espérer avoir un avenir brillant. Sinon, est-ce la retraite forcée à 18 ans.

Dans un contexte de guerre interne et régionale, le Liban affronte depuis un certain temps des manifestations d'instituteurs et enseignants contre le gouvernement pour avoir leurs droits, laissant derrière eux l'inquiétude de milliers d'étudiants. Des étudiants qui attendent, espèrant avoir un jour leur diplôme ou, à tout le moins, pour certains, des attestations afin de pouvoir entamer...

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