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Technologies

Les jeunes boudent-ils vraiment Facebook ?

À en croire les nombreuses études et les médias qui les relaient, Facebook ne serait plus le chouchou des ados qui lui préfèrent des services moins peuplés et plus simples d'utilisation tels qu'Instagram, Snapchat ou WhatsApp. Ainsi le cabinet iStrategyLabs faisait état d'une baisse de 7,5% de son audience US auprès des 18-24 ans, entre janvier 2011 et janvier 2014, alors que dans le même temps celle des plus de 55 ans croissait de 80,4%, pour représenter désormais 15,6% de son audience totale. Une tendance dont le JDN, en partenariat avec Comscore, a essayé de déterminer la réalité en France et dans le monde.
Premier constat, dans l'Hexagone, l'audience de Facebook chez les 15-24 ans a diminué de près de 12% entre mars 2013 et mars 2014. Elle passe ainsi de près de 6,2 millions de visiteurs uniques à 5,5 millions de visiteurs uniques. Pas forcément de quoi s'affoler puisque Comscore ne calcule que l'audience du Web fixe. Et cette dernière a plutôt tendance à baisser ces derniers mois, avec le basculement des usages vers le mobile. Un phénomène particulièrement prononcé chez les jeunes.
Pourtant, le développement des usages mobile n'explique pas tout. Certes l'audience du Web fixe chez les 15-24 ans a baissé en France, passant de 7,54 millions de VU en mars 2013 à 7,4 millions de VU en mars 2014. Mais elle l'a fait beaucoup moins lentement que celle de Facebook.
Preuve que cette désaffection concerne principalement les plus jeunes. Le reach de Facebook en France chez les 15 ans et plus est lui resté stable, passant de 71,5% à 69,6%, entre mars 2013 et mars 2014. En décembre 2013, il était même de 72,1 %. À ce rythme-là Facebook sera bientôt plus populaire chez les adultes que chez les jeunes.
Ce sont plus de 242,5 millions de visiteurs uniques âgés entre 15 et 24 ans qui ont fréquenté Facebook sur Web fixe au cours du mois de mars 2014, selon Comscore, octroyant au réseau social un reach de 52%. Ici encore, la tendance est à la baisse pour le réseau social qui réussissait à toucher 61% de la tranche d'âge en mars 2013.

Dans le monde
Ailleurs dans le monde, le constat est le même qu'en France. Alors que Facebook captait près de 852 millions de visiteurs uniques en mars 2013, toutes tranches d'âges confondues, il n'en captait «que» 854 millions en mars 2014. Une croissance quasi nulle qui fait mécaniquement baisser son reach, lequel passe de 54,8% à 48,9%. Une première pour Facebook dont le reach dans le monde n'était pas passé sous les 50% depuis qu'il avait atteint ce cap.
Ces chiffres sont toutefois à mettre en perspective avec l'évolution de l'audience de Facebook sur le mobile qui a crû de 40% entre décembre 2013 et décembre 2014. Si Facebook a tardé à prendre le virage, il représente aujourd'hui près d'un milliard d'utilisateurs uniques par mois. Un chiffre qui devrait être boosté par l'obligation faite à sa communauté d'utiliser « Facebook Messenger » pour continuer à lire et écrire des messages sur mobile (dans l'univers applicatif tout du moins). L'application est d'ailleurs classée dans le top 10 des applications iOS gratuites les plus populaires de 54 pays! De quoi lui permettre sans doute de rattraper prochainement Snapchat et consorts.
Les chiffres communiqués par Comscore viennent confirmer la tendance observée par iStrategyLabs. Facebook semble avoir perdu de son pouvoir d'attraction auprès des 15-24 ans sur le Web fixe, avec une baisse de son reach de près de 12 points entre mars 2013 et mars 2014, aux États-Unis. En mars 2014, Facebook captait une audience de près de 26,8 millions de VU contre 30,1 millions un an plus tôt.
La tendance est à peine moins prononcée toutes tranches d'âges confondues, avec une chute de 6 points de son reach qui n'est plus que de 67,4 % en mars 2014. Cette érosion de son audience dans l'un de ses principaux marchés explique pourquoi Facebook cherche plus que jamais à se diversifier dans les pays en développement.
(Source : JDN)

À en croire les nombreuses études et les médias qui les relaient, Facebook ne serait plus le chouchou des ados qui lui préfèrent des services moins peuplés et plus simples d'utilisation tels qu'Instagram, Snapchat ou WhatsApp. Ainsi le cabinet iStrategyLabs faisait état d'une baisse de 7,5% de son audience US auprès des 18-24 ans, entre janvier 2011 et janvier 2014, alors que dans le...

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