Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Un Japonais peut-être enlevé en Syrie

Les autorités japonaises étaient lundi en train de vérifier des informations publiées sur internet selon lesquelles un Japonais aurait été enlevé en Syrie par des militants islamistes.

"Nous sommes au courant de ce qui a été rapporté sur internet et essayons de vérifier les informations", a déclaré à l'AFP un fonctionnaire du ministère japonais des Affaires étrangères.
Aucune revendication n'a pour le moment été adressée aux autorités nippones, a précisé ce responsable du bureau de la lutte antiterroriste.


Le Japon aurait été averti ce week-end de ce possible enlèvement que tente depuis de confirmer l'ambassade japonaise de Syrie, actuellement installée en Jordanie.


Une vidéo, effacée par la suite, montrait un homme se disant japonais aux mains de jihadistes de l'Etat islamique (EI), vraisemblablement dans la province septentrionale d'Alep.
L'homme, aux cheveux châtains assez longs et à la barbe de quelques jours, couché au sol et apparemment blessé, précisait se nommer Haruna Yukawa, être "photographe", puis "journaliste, à moitié médecin", selon des propos rapportés par des médias japonais.
"Je ne suis pas soldat", a-t-il ajouté.


"La Syrie est dans un état d'extrême confusion et nous essayons de vérifier ce qu'il en est de la sécurité de cet homme via divers canaux", a déclaré lundi matin à la presse un vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Akitaka Saiki.


Haruna Yukawa est le patron d'une petite société appelée Private Military Company (PMC) qui se donne pour mission de secourir des Japonais à l'étranger et de protéger la vie des faibles dans le monde en dépêchant des hommes entraînés sur le terrain avec des équipements divers.
Des photos apparemment prises en Syrie dans la région d'Alep ont été publiées début et mi-juillet ainsi que fin mai sur le site de PMC. Elles montrent M. Yukawa portant une arme en compagnie d'autres personnes et des scènes d'immeubles détruits ainsi que des personnes s'affairant à rechercher des blessés dans des décombres. Ces images ne comportent qu'une très brève légende en japonais sur le lieu, sans autre commentaire.


Sur son blog personnel et sur sa page Facebook (actualisés pour la dernière fois en juillet), M. Yukawa présente des vidéos tournées en Syrie en mai (dont plusieurs avec lui-même armé) ainsi qu'en Irak, et se montre en photo aux côtés de diverses personnes, dont l'ex-général nationaliste Toshio Tamogami, limogé il y a quelques années de l'armée de l'air.
Il y a deux ans, une journaliste japonaise, Mika Yamamoto d'une petite agence de presse nippone, était morte en Syrie, sous les tirs de troupes pro-gouvernementales.

Les autorités japonaises étaient lundi en train de vérifier des informations publiées sur internet selon lesquelles un Japonais aurait été enlevé en Syrie par des militants islamistes.
"Nous sommes au courant de ce qui a été rapporté sur internet et essayons de vérifier les informations", a déclaré à l'AFP un fonctionnaire du ministère japonais des Affaires étrangères.Aucune...