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Liban

Le CPL se déchaîne sans répit contre le patriarche Raï

Le Courant patriotique libre (CPL) de Michel Aoun continue, jour après jour, de tirer à boulets rouges contre le patriarcat maronite, et c'est surtout le député de Jezzine, Ziad Assouad, qui en a visiblement été chargé.
« L'insistance du patriarche Raï à exercer des pressions sur les députés pour qu'ils se rendent dans l'hémicycle et élisent un homme qui ne soit ni du 14 ni du 8 Mars ne s'inscrit que dans le cadre d'une campagne médiatique pure et simple, surtout qu'il n'existe à cette heure aucun candidat non partisan ou non lié à des alliances politiques à l'intérieur de l'équation actuelle », a-t-il tonné dans une interview à al-Anba'. « Tout cela confirme une seule chose : Mgr Raï ne souhaite en aucun cas l'élection d'un président fort qui dynamiterait le syndrome de Stockholm dans lequel se débattent les chrétiens et les ramènerait à leur position naturelle et historique dans l'administration du pays et le tracé de sa politique », a-t-il ajouté, énumérant les « trois » raisons, « et le patriarche en est conscient », qui empêchent à ce jour une élection présidentielle : la « très dangereuse » situation régionale ; l'absence de toute volonté de rectifier les lacunes créées par l'accord de Taëf et l'absence d'« éveil » chez « beaucoup » de chrétiens qui « n'ont pas compris » qu'il ne s'agit pas uniquement de glisser un vote dans une urne...
« La position du patriarche Raï à l'égard du mouvement réformiste mené par le général Aoun est en parfaite contradiction avec le fameux appel de Bkerké lancé par les évêques maronites en l'an 2000 », a conclu le député Assouad.

Le Courant patriotique libre (CPL) de Michel Aoun continue, jour après jour, de tirer à boulets rouges contre le patriarcat maronite, et c'est surtout le député de Jezzine, Ziad Assouad, qui en a visiblement été chargé.« L'insistance du patriarche Raï à exercer des pressions sur les députés pour qu'ils se rendent dans l'hémicycle et élisent un homme qui ne soit ni du 14 ni du 8...

commentaires (6)

Il s'est tellement mêlé de ce qui ne le regardait pas, ce Râëéhhh-là, qu'il a ouvert par là la voie à tous ses critiques ! Il aurait dû plutôt garder ses distances comme son prédécesseur le Grand Batrak Mâr Nassrallâh Bottrossé Sfééér, afin de préserver l'aura de ce Patriarcat. Dommage !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

19 h 59, le 01 août 2014

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Commentaires (6)

  • Il s'est tellement mêlé de ce qui ne le regardait pas, ce Râëéhhh-là, qu'il a ouvert par là la voie à tous ses critiques ! Il aurait dû plutôt garder ses distances comme son prédécesseur le Grand Batrak Mâr Nassrallâh Bottrossé Sfééér, afin de préserver l'aura de ce Patriarcat. Dommage !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    19 h 59, le 01 août 2014

  • Comment peut on pretendre defendre les intérêts des chrétiens liban ou meme pire les chrétiens du moyen orient lorsqu'on attaque le patriarche plus haute autorite chretienne au liban qui a encore des prerogation sur sa communaute (pouvoir)? Lorsqu'on laisse le seul siege au moyen orient chretien vacant? lorsqu'on defend les construction illégales a lassa? le plus décevant dans tous ca c'est qu'il se trouve des libanais (peuple) pour adherer et cautionner cette magnifique supercherie .. n'y a t il pas un dicton qui dit "ne fait pas attention a ce que l'homme peut dire (parole), mais fait attention a ce que l'homme peut FAIRE (acte)... reveillez vous !!!

    Bery tus

    19 h 57, le 01 août 2014

  • il ne peut pas les excommunier a ces enfoires ?

    Tabet Karim

    09 h 50, le 01 août 2014

  • C'EST DANS LE SYNDROME DE L'ABRUTISSEMENT QUE SE DÉBATTENT TOUS CEUX QUI TIRENT SUR LE PATRIARCHE. __ PATRIARCHE, ALLEZ DE L'AVANT... PRENEZ LES RÊNES DE VOTRE BERGERIE EN MAIN. BANNISSEZ TOUS LES VAURIENS, ÉGOISTES ET RESPONSABLES DE TOUS LES MALHEURS DU PEUPLE LIBANAIS... QU'ILS SOIENT HUITISTES OU QUATORZISTES... CAR LES RESPONSABILITÉS SONT À DOUBLE FACE... QUE BKERKÉ NOMME UN PRÉSIDENT POUR EN FINIR ET SAUVER LE PAYS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 27, le 01 août 2014

  • Il me semble que ces "trois raisons" sont justement celles qui rendent urgente l'élection d'un président. Par ailleurs, il est évident pour tous - y compris Sa Béatitude - qu'un président fort est préférable, mais étant donnée la règle du quorum des 2/3 inventée par Berry et bêtement acceptée par la classe politique, seul un président de consensus est envisageable: pourquoi donc attendre?

    Yves Prevost

    07 h 42, le 01 août 2014

  • Hérésie ! Sacrilège ! Comme toujours, Bkerké ne reconnaît pas le général comme le "SAUVEUR" ! Bkerké se dévie de l'intérêt du Liban !

    Halim Abou Chacra

    06 h 56, le 01 août 2014

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