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Économie

Inflation UEM : le point bas n’est peut-être pas encore atteint

UEM : taux d’inflation, pays du « cœur » vs pays de la « périphérie »

L'inflation annuelle a reflué sous 1 % en octobre dernier (0,7 %). À l'époque, ce fut un choc pour la plupart des observateurs et pour la BCE. Quelques semaines plus tard, Mario Draghi parlait d'une « zone de danger » et disait que la BCE ne pouvait tolérer une situation propre à remettre en question sa crédibilité. En neuf mois, la BCE n'est pas restée inerte. Dans son discours, elle a mis l'accent sur le taux de change mais la baisse de l'euro est encore trop modeste pour pousser à la hausse les prix des biens importés. Dans son action, la BCE a fixé de fortes ambitions en matière de soutien du crédit bancaire à l'économie et, indirectement, de soutien à la demande. Là encore, les effets ne sont pas immédiats. Au total, l'inflation est aujourd'hui plus basse qu'à la fin 2013, et donc perçue comme plus « dangereuse ». Elle pointait à 0,5 % sur un an en mars, en mai et en juin. Durant les mois d'été, les effets de base sur les prix de l'énergie seront défavorables, ce qui peut faire craindre que l'inflation recule à court terme. Le consensus table sur 0,5 % en juillet. En publiant ses prochaines prévisions d'inflation en septembre, la BCE aura à réajuster un peu vers le bas ses projections et devra faire face à une pression accrue pour... faire plus d'assouplissement.

 

L'inflation annuelle a reflué sous 1 % en octobre dernier (0,7 %). À l'époque, ce fut un choc pour la plupart des observateurs et pour la BCE. Quelques semaines plus tard, Mario Draghi parlait d'une « zone de danger » et disait que la BCE ne pouvait tolérer une situation propre à remettre en question sa crédibilité. En neuf mois, la BCE n'est pas restée inerte. Dans son discours,...

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