Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde

Les annonces de trêves se multiplient, les affrontements aussi...

Les hostilités se sont poursuivies hier dans la bande de Gaza, malgré l'annonce d'une trêve par le Hamas devant commencer à 14h, l'armée israélienne ripostant à des tirs de roquettes qui ne se sont pas interrompus. Les deux camps se sont mutuellement rejeté la responsabilité de la poursuite des combats en dépit des espoirs de cessez-le-feu à la veille de la grande fête musulmane du Fitr. Aux yeux du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, les combattants du Hamas « violent leur propre cessez-le-feu » en continuant à tirer des roquettes vers Israël. « Israël fera tout ce qu'il doit faire pour défendre son peuple », a-t-il répété sur CNN. « J'espère que nous réussirons à obtenir un calme durable pour nous permettre de démilitariser Gaza », a-t-il ajouté, sur CBS cette fois. « Nous attendons une réponse officielle de l'ennemi », a expliqué de son côté le porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, laissant entendre que le mouvement islamiste continuerait à tirer tant qu'Israël n'aurait pas cessé ses opérations. Selon l'armée israélienne, 22 roquettes de Gaza ont atterri en Israël et 5 autres ont été interceptées par la défense antiaérienne depuis l'annonce en début d'après-midi d'une trêve par le Hamas, qui a lui-même revendiqué des tirs. Elles n'ont pas fait de victime.
En attendant, les belligérants soufflent le chaud et le froid avec des annonces successives en réponse à une demande de l'Onu de prolonger la « trêve humanitaire » observée samedi. Hier encore, onze Palestiniens, dont une chrétienne, ont péri dans les frappes israéliennes, selon un bilan des services de secours locaux, sensiblement moins élevé que les précédents jours. Mais même en cas d'une hypothétique trêve durable, il restera à engager des discussions sur le fond, avec des désaccords très profonds. Israël, qui a annoncé avoir frappé près de 3 600 « sites terroristes » depuis le début de son opération « Protective Edge », entend mener à son terme la neutralisation des « tunnels offensifs » construits par le Hamas et son allié, le Jihad islamique. Elle a aussi affirmé avoir tué 320 combattants du Hamas en 20 jours de conflit.

Mickey Rosenfeld contredit...
Sur le plan diplomatique, le président US Barack Obama a affirmé qu'un cessez-le-feu est désormais un « impératif stratégique ». Et le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a de nouveau appelé hier soir « dans les termes les plus fermes » à étendre la trêve pour 24 heures.
En attendant, et selon les médias israéliens, le cabinet de sécurité était réuni hier soir à Tel-Aviv pour discuter des prochains développements. Le gouvernement israélien doit aussi prendre en compte son opinion publique : selon un sondage rendu public par la radio militaire, 85,6 % des Israéliens sont hostiles à un cessez-le-feu.
En attendant, Mickey Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne, aurait récemment contredit la version du gouvernement de Benjamin Netanyahu et assuré que le directoire du Hamas n'est pas impliqué dans le meurtre et le rapt des jeunes Israéliens, dont la conséquence directe se trouve être l'opération actuelle à Gaza. Dans des déclarations qui auraient été faites au journaliste de la BBC, Jon Donnison, qui les a rapportées sur son compte Twitter, M. Rosenfeld aurait assuré qu'une cellule affiliée au Hamas mais qui n'opère pas sous la direction du mouvement islamiste est responsable de l'incident.

Les hostilités se sont poursuivies hier dans la bande de Gaza, malgré l'annonce d'une trêve par le Hamas devant commencer à 14h, l'armée israélienne ripostant à des tirs de roquettes qui ne se sont pas interrompus. Les deux camps se sont mutuellement rejeté la responsabilité de la poursuite des combats en dépit des espoirs de cessez-le-feu à la veille de la grande fête musulmane du...

commentaires (1)

Mien commentaire publié ce jour dans l'édition électronique du " Jerusalem Post " : UNE SEMAINE ENCORE ET CE SERA PEUT-ÊTRE LA PAIX EN ORIENT... Antoine Ged Mes chers Ami(e)s, Le discours aux accents guerriers que tient plus que jamais votre premier ministre pourrait faire douter du bien-fondé de mes espérances. Mais il faut comprendre qu'aucun chef de guerre ne peut se permettre de tenir des propos à connotation trop pacifiste sauf à apparaître très démobilisateur à un moment où chacun sur le terrain cherche à pousser ses pions pour arriver en position de force à la table des négociations. Tout ceci alimente un psychodrame, qui peut désorienter certains, mais qui illustre bien le véritable jeu de rôle que se jouent entre eux les chefs des deux camps. Les pertes en vies humaines chez chacun des belligérants, pour éminemment déplorables qu'elles soient, ne doivent pas être pour vous la source d'une trop grande inquiétude. Et je gage que des discussions franches et directes vont s'établir très bientôt entre les deux adversaires, et que ce sera l'amorce de négociations beaucoup plus larges au cours desquelles les pays du Proche-Orient, dans leur ensemble, jetteront entre eux les bases d'une paix juste et durable. Ce qui aura pour effet un essor d'une ampleur insoupçonnée, et quasi-immédiat, des échanges politiques, économiques et culturels entre tous les pays de la région. Très fidèlement, Antoine Hakim-Ged

Ged Antoine

15 h 22, le 29 juillet 2014

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Mien commentaire publié ce jour dans l'édition électronique du " Jerusalem Post " : UNE SEMAINE ENCORE ET CE SERA PEUT-ÊTRE LA PAIX EN ORIENT... Antoine Ged Mes chers Ami(e)s, Le discours aux accents guerriers que tient plus que jamais votre premier ministre pourrait faire douter du bien-fondé de mes espérances. Mais il faut comprendre qu'aucun chef de guerre ne peut se permettre de tenir des propos à connotation trop pacifiste sauf à apparaître très démobilisateur à un moment où chacun sur le terrain cherche à pousser ses pions pour arriver en position de force à la table des négociations. Tout ceci alimente un psychodrame, qui peut désorienter certains, mais qui illustre bien le véritable jeu de rôle que se jouent entre eux les chefs des deux camps. Les pertes en vies humaines chez chacun des belligérants, pour éminemment déplorables qu'elles soient, ne doivent pas être pour vous la source d'une trop grande inquiétude. Et je gage que des discussions franches et directes vont s'établir très bientôt entre les deux adversaires, et que ce sera l'amorce de négociations beaucoup plus larges au cours desquelles les pays du Proche-Orient, dans leur ensemble, jetteront entre eux les bases d'une paix juste et durable. Ce qui aura pour effet un essor d'une ampleur insoupçonnée, et quasi-immédiat, des échanges politiques, économiques et culturels entre tous les pays de la région. Très fidèlement, Antoine Hakim-Ged

    Ged Antoine

    15 h 22, le 29 juillet 2014

Retour en haut