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Culture - Festivals - Baalbeck

Riche bouquet d’airs belcantistes avec Angela Gheorghiu au Casino du Liban

En raison de la situation sécuritaire locale et régionale, Angela Gheorghiu, cantatrice de haut niveau et « diva assoluta », donnera un récital unique, dans le cadre du Festival de Baalbeck, dimanche
3 août, mais relocalisé à Maameltein, au Casino du Liban.

Les mélomanes libanais ont pu déjà l'applaudir il y a quelques années au Temple du soleil où elle s'est révélée une étoile resplendissante. Avec une présence glamour, de la beauté et du talent.
Aujourd'hui, elle revient sous le ciel du pays du Cèdre, accompagnée au piano par Alexandru Petrovici. La précèdent une aura de grande vedette et une carrière au parcours international retentissant (du Royal Opera House au Covent Garden en passant par le Metropolitan Opera et la Scala de Milan), sans oublier de mentionner ses remarquables enregistrements chez Emi Classics et Decca.
À son actif non seulement les grandes affaires de cœur (et de scène !) avec Roberto Alagna qui ont défrayé la chronique, mais surtout une voix en or qui a été plébiscitée aussi bien par les belcantistes chevronnés que par la critique la moins indulgente et la plus féroce.
Outre d'avoir travaillé avec des maestros prestigieux, et l'on cite en premier Georg Solti, elle a campé avec un sens remarquable du chant (sa portée, son amplitude, ses nuances) et des dons de comédienne consommée, Mimi, Violetta, Magda, Adina, Juliette, Marguerite, Manon... Et la liste est loin d'être exhaustive pour cette galerie de mythiques personnages de la scène.
Elle a donné la réplique aux vétérans et géants de l'art lyrique et on nomme, entre autres, Ruggero Raimondi et Placido Domingo.
Dotée d'une voix ductile, pouvant aller du plus sombre au léger « spinto », la soprano, née en 1965 à Adjud en Roumanie, a dans son répertoire, bien vaste, des partitions de Verdi, Puccini, Massenet, Mascagni, Ciléa, Donizetti et Gounod...
Héroïne du film de Benoït Jacquot sur la Tosca de Puccini, les lauriers n'ont pas manqué pour couronner ses nombreuses prestations. À son palmarès un Diapason d'or, un Grammy Award, le prix Caecilia et le USA Critics Award, et on n'a pas tout dit...
Pour les festivaliers de Baalbeck, la cantatrice dont on a comparé la voix, dans la presse américaine, à une légèreté de plume a concocté un programme sortant des sentiers battus. En alliant le bel canto dans tous ses frémissements d'art lyrique à des pages évoquant la sève nourricière de sa Roumanie natale.
En un riche bouquet aux fragrances mêlées et métissées, on écoutera des partitions de Rameau, Martini, Fauré, Massenet, Debussy, Mascagni, Puccini, Leocavallo, Mezzetti, Vasile, Enescu, Dima et Negrea.
Le piano a aussi la part belle dans ce récital puisqu'il y aura, en interlude, des solos pour le clavier avec des narrations à caractère de virtuosité et de lyrisme, de Rachmaninov et Chopin.
Un cocktail à savourer et découvrir.

Les mélomanes libanais ont pu déjà l'applaudir il y a quelques années au Temple du soleil où elle s'est révélée une étoile resplendissante. Avec une présence glamour, de la beauté et du talent.Aujourd'hui, elle revient sous le ciel du pays du Cèdre, accompagnée au piano par Alexandru Petrovici. La précèdent une aura de grande vedette et une carrière au parcours international...

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