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Liban - Crash du vol Air Algérie

Salam et Bassil s’activent au téléphone, et les experts au Nord-Mali

Les experts enquêtant sur le crash d'un avion d'Air Algérie dans le nord du Mali poursuivaient hier leur travail dans une zone d'accès difficile où l'appareil s'est désintégré en s'écrasant, laissant aux familles des 118 morts, dont 19 Libanais, peu d'espoir de récupérer les corps des leurs.
En attendant, une délégation officielle libanaise, présidée par le directeur général des émigrés au ministère des Affaires étrangères, Haytham Jomaa, est arrivée hier au Mali. Le comité du ministère des AE, du Haut Comité de secours et de la Sûreté générale, accompagné des précieux relevés d'ADN des proches des victimes, y restera jusqu'au rapatriement des dépouilles mortelles. Une journée de deuil national devrait par ailleurs être décrétée dès l'arrivée des corps des victimes au Liban. Pendant ce temps, le Premier ministre Tammam Salam a demandé par téléphone au président français François Hollande l'aide de Paris pour l'identification des corps des victimes. M. Hollande l'a assuré du soutien entier de son pays. De son côté, le ministre des AE Gebran Bassil a pris contact avec ses homologues français, Laurent Fabius, et malien, Abdallah Diop.
Signalons à ce sujet qu'une polémique a opposé M. Bassil à l'ancien chef de l'État Michel Sleiman. « Les martyrs de l'avion n'ont vu ni le pétrole ni les barrages ; ils n'ont pas vu non plus le dernier président en date bouger le petit doigt pour réaliser ces rêves. Il est désolant pour eux et pour nous d'être témoins d'une telle faiblesse », a tweeté M. Bassil, sans nommer M. Sleiman.
En France, où les drapeaux seront mis en berne pour trois jours à partir de lundi en signe de deuil, des familles des victimes françaises ont été reçues samedi par François Hollande. « Lorsque ce sera possible, tous les corps seront ramenés en France. Je dis bien tous les corps de tous les passagers de ce vol », a-t-il déclaré.
Rappelons que la seconde boîte noire de l'avion, retrouvée samedi par des experts de la Mission de l'Onu au Mali (Minusma) sur le site de la catastrophe dans la zone de Gossi, est arrivée le même jour à Gao. La première des deux boîtes – qui enregistrent les paramètres de vol et les conversations dans la cabine de pilotage – avait été récupérée vendredi parmi les débris de l'appareil par des militaires français et acheminée à Gao, où est basé « le Centre de gestion tactique des opérations » sur le crash, associant la France, le Mali et la Minusma. Les boîtes noires ont été transportées hier soir à Paris.

Les experts enquêtant sur le crash d'un avion d'Air Algérie dans le nord du Mali poursuivaient hier leur travail dans une zone d'accès difficile où l'appareil s'est désintégré en s'écrasant, laissant aux familles des 118 morts, dont 19 Libanais, peu d'espoir de récupérer les corps des leurs.En attendant, une délégation officielle libanaise, présidée par le directeur général des...

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