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Liban - Citoyen grognon

L’enfance assassinée

Dans tout conflit armé, les enfants sont les premières victimes. Ce n'est un secret pour personne. Mais dans ce Moyen-Orient en crise, au Liban, en Syrie, en Irak, à Gaza ou ailleurs, les enfants n'en finissent pas de souffrir. Pour un oui ou un non, ils subissent, et depuis des décennies, la colère des dieux et la barbarie des hommes. Au nom d'Allah ou de Yahvé, au nom de je ne sais quelle soif de pouvoir, des enfants par milliers tombent sous les obus de la haine et du fondamentalisme sous toutes ses formes.
Rien n'arrête plus personne. Ni les images de l'enfance défigurée, véhiculées par les médias. Ni les larmes de l'innocence qu'on massacre au quotidien. Ni les regards d'ange épouvantés face à l'horreur destructrice.
C'est à croire que les hommes ont perdu leur humanité. Vidés de leur pitié, démunis d'empathie. Aussi bien les va-t-en-guerre qu'une communauté internationale complice, qui ferme les yeux et laisse faire. Tout juste constatent-ils « les dommages collatéraux », avec hypocrisie, du bout de la langue. Ces dommages collatéraux n'ont pourtant pas choisi d'être chrétiens, juifs ou musulmans, sunnites ou chiites, pas plus qu'ils n'ont choisi de naître dans cette partie damnée du monde.
Et comme toute guerre a des conséquences dramatiques, les enfants de la région prennent le chemin de l'exode. Les familles sont disloquées. Les réfugiés se comptent par millions. L'existence paisible, l'école du quartier et l'insouciance laissent place à la faim, à la pauvreté, à la grande précarité. Les enfants sont mis à contribution. On les fait travailler dans des conditions pénibles. On vend les fillettes au plus offrant.
Privées de leurs repères, gagnées par la peur et la haine, les sociétés s'enfoncent dans la violence et le chaos. Au Liban, le racisme se répand envers les petits Syriens. Normal, les sociétés d'accueil sont submergées, alors que les réfugiés continuent de déferler. En Irak, les croyances religieuses sont bafouées. Les libertés réprimées. De nouvelles pratiques primitives et barbares s'installent. On parlerait d'imposer l'excision aux fillettes et aux femmes.
La terre s'arrête-t-elle pour autant de tourner ? Rien n'est moins sûr. Mais pour rappel, c'est pour des statues en péril, les bouddhas de Bâmiyân, que la communauté internationale avait décidé d'intervenir contre les talibans, en Afghanistan, en 2001. Aujourd'hui, des millions d'enfants du Moyen-Orient agonisent. Mais la communauté internationale n'a plus d'yeux pour le voir.

Dans tout conflit armé, les enfants sont les premières victimes. Ce n'est un secret pour personne. Mais dans ce Moyen-Orient en crise, au Liban, en Syrie, en Irak, à Gaza ou ailleurs, les enfants n'en finissent pas de souffrir. Pour un oui ou un non, ils subissent, et depuis des décennies, la colère des dieux et la barbarie des hommes. Au nom d'Allah ou de Yahvé, au nom de je ne sais quelle...

commentaires (2)

Revoici donc l’indigène arriéré, à cheval ou sur son Hmâr, entre le hasard et l’apaisant déjà vu ; ce qui n’est pas étonnant ! Vu ? Comme d’habitude, ces contrées n’en finissent décidément pas de trembler sur leurs assises et déplacer insidieusement leurs plaques sectaires tectoniques. Elles retentissent des rituels claquements de grandes mâchoires béates puisqu’il est admis, de ce Levant au bout du Ponant, que les grands crimes d’ici n’engagent pas grand monde ici…. bas ! Les bää bää bääSSyriens se remaquillent même aux toilettes, eux, pour revenir aussi fardés qu’hier, aguicher à nouveau les 8 Martiens Malsains. Quant à leur épigone politique, il se confirme que c’est de la mauvaise musique d’ici avant toute autre véritable symphonie. Et pour cela, préfèrent l’impair comme dirait, après le fakkîh anthracite et aSSadique, son pathétique walïïï(h) noirci ou Per(s)cé. Impair ou gaffe…. ou maladresse ?! Ces Malsains-là ont ainsi décidé, eux, que leur politique "scientifique" clivera ou ne sera pas. Ils fendront donc tout corps dans le sens qu’ils veulent ! Toute posture de leur part, toute initiative, propos et donc n’immmporte quoi, sera ainsi clivant vu qu’il séparera radicalement le jugement de quelqu’un du sentiment d’un autre. Par exemple, le bon grain des éhhh Sains, du mauvais de ces autres Malsains.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

14 h 59, le 26 juillet 2014

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Commentaires (2)

  • Revoici donc l’indigène arriéré, à cheval ou sur son Hmâr, entre le hasard et l’apaisant déjà vu ; ce qui n’est pas étonnant ! Vu ? Comme d’habitude, ces contrées n’en finissent décidément pas de trembler sur leurs assises et déplacer insidieusement leurs plaques sectaires tectoniques. Elles retentissent des rituels claquements de grandes mâchoires béates puisqu’il est admis, de ce Levant au bout du Ponant, que les grands crimes d’ici n’engagent pas grand monde ici…. bas ! Les bää bää bääSSyriens se remaquillent même aux toilettes, eux, pour revenir aussi fardés qu’hier, aguicher à nouveau les 8 Martiens Malsains. Quant à leur épigone politique, il se confirme que c’est de la mauvaise musique d’ici avant toute autre véritable symphonie. Et pour cela, préfèrent l’impair comme dirait, après le fakkîh anthracite et aSSadique, son pathétique walïïï(h) noirci ou Per(s)cé. Impair ou gaffe…. ou maladresse ?! Ces Malsains-là ont ainsi décidé, eux, que leur politique "scientifique" clivera ou ne sera pas. Ils fendront donc tout corps dans le sens qu’ils veulent ! Toute posture de leur part, toute initiative, propos et donc n’immmporte quoi, sera ainsi clivant vu qu’il séparera radicalement le jugement de quelqu’un du sentiment d’un autre. Par exemple, le bon grain des éhhh Sains, du mauvais de ces autres Malsains.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 59, le 26 juillet 2014

  • Vous avez dit la communauté internationale ? De grâce que l'on ne parle plus de cette merde !

    Halim Abou Chacra

    06 h 17, le 26 juillet 2014

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