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Culture - Livres

L’art urbain, des murs des immeubles aux pages d’une monographie

Comme une bande dessinée, en une suite d'images échappées à tous les styles et expressions, l'art urbain envahit les pages des livres. En monographies d'une collection joliment éditée intitulée « Opus Délits ».

Pour introduire la rue sur son bureau ou dans son fauteuil, presque plus de 25 ouvrages dédiés à l'art urbain. En petits fascicules serrés à couvertures cartonnées. Une collection internationale qui présente les œuvres d'artistes urbains reconnus, tels des « pochoiristes », graffeurs, light-graffeurs, peintres, photographes... Cette série de livres, au format identique, a pour ambition de présenter la multiplicité du « street art » avec des artistes de toutes les générations. Dans des ouvrages richement illustrés, sérieusement documentés, étayés d'analyses pertinentes et accessibles à toutes les bourses.
Témoignage, embellissement, morceau en toile décorative, sens de la provocation, imaginaire pour une bouffée de révolte, image étalée à tout vent, abstraction de tous crins, piques à une société consumériste, contestation insolente ou camouflée, inter-réaction avec le pouls d'une ville, d'un faubourg, d'une périphérie, douce rêverie pour un moment de détente, c'est tout cela cette collection qui puise son inspiration du cœur et des poumons des cités modernes.
De Paris à New York, en passant par Lyon ou Sao Paulo, pour cet art littéralement en l'air, voilà un voyage qui donne rendez-vous avec la diversité de la vie et de la société. Tout autant qu'une invite à découvrir des horizons nouveaux. Des plus insolites aux plus prosaïques.
On se penche sur les deux avant-derniers recueils du chapelet d'ouvrages cités et on présente l'Artof Popof (71 pages). Sur des textes de Catherine Botton, on retrouve les tatouages sur les murs de Popof. Artiste né en Union soviétique et qui s'est illustré surtout en France par ses tags, portraits et architecture d'images d'une «City Zen». Avec poésie, mouvement et couleurs qui sauvent et transcendent les vieilles pierres lépreuses de la fadeur et de la laideur...
Dans un ton totalement différent, place à Jacques Villeglé (71 pages), un autre maître du street art. Sur des textes de Patrick le Fur, on relit et redécouvre ses lettres et ses sigles placés sous le label de l' « étonnement, source de bonheur » (Edgar Allan Poe dixit ! Citation originale: «To wonder is happiness»).
L'histoire et ses grandes vagues sont cernées à travers ces lettres et ces sigles : un A pour les anarchistes, le signe du dollar, la faucille et le marteau, la croix juive... Une typographie sociopolitique à caractère de témoignage. «Je ne suis pas un politique, mais un témoin de mon époque», dit Villeglé.

*Les ouvrages cités sont en vente à la librairie al-Bourj.

Pour introduire la rue sur son bureau ou dans son fauteuil, presque plus de 25 ouvrages dédiés à l'art urbain. En petits fascicules serrés à couvertures cartonnées. Une collection internationale qui présente les œuvres d'artistes urbains reconnus, tels des « pochoiristes », graffeurs, light-graffeurs, peintres, photographes... Cette série de livres, au format identique, a pour...

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