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Culture - Théâtre

Roberto Kobrosli is back to Metro al-Madina

Demain vendredi 25 et samedi 26 juillet au Metro al-Madina, l'hurluberlu de service Roberto Kobrosli dévoile sa vie sur Facebook ou plutôt le Kobrosli Book. Mais qui est réellement Roberto K. ?

Roberto Kobrosli, un matador qui voit la société en rouge.

Inauguré fin 2012, le Metro al-Madina a proposé quelques belles perles, dont Hechek Bechek et Tarik Jdidé ne sont pas des moindres.


Ce week-end, le micro est donné à un seul personnage. Et pas n'importe lequel. Un visage familier. De longues moustaches tombantes. Une tignasse de boucles noires. De grandes lunettes en écaille. Une chemise en satin rouge. Pailletée. Allure de matador ayant viré macro dans les années 70. Sous cette photo de profil Facebook, un nom : Roberto Kobrosli. De son vrai nom... Roberto Kobrosli. Il est né à Zaroub el-Sidani, dans la région de Zoukak el-Blat. Sa mère a quitté ce monde en l'y mettant. À peine âgé d'un an, il perd son père. Il vivra alors chez son oncle, Julio Kobrosli, où il s'initie aux règles de la bêtise et où il apprend les injures les plus salaces, vulgaires, débiles...


Durant son enfance, il a traîné avec la bande à Chbaklo et développé l'art de chiper les sacs à main. Mais il en a vite été viré, à cause de sa voix incommodante et de son caractère irascible. Il rencontre alors le comédien mondialement connu Alberto Itani. Ce dernier l'introduit au public moldave qui l'idolâtre pendant dix ans. Kobrosli connaît alors la célébrité mondiale, mais revient au bercail pour y couler ses derniers jours.
Il faut signaler que Roberto Kobrosli a subi, jusqu'à ce jour, 346 opérations chirurgicales pour améliorer l'aspect de sa mâchoire inférieure. Sans résultat positif à signaler.


«Ce spectacle s'articule autour de la manière dont Facebook est entré dans nos vies », indique le dramaturge, metteur en scène et acteur Hicham Jaber. Le sosie de Roberto Kobrosli a voulu comprendre comment les habitants de la région et les Libanais en particulier ont rapidement adopté cette nouvelle invention. Observer comment la société en prend usage. Et comment il est devenu un outil de révolte.
«Des personnages fictifs ont alors surgi, dit-il. Les poètes, les militants de la société civile, les opposants et les contre-opposants. Ils sont tous devenus des pseudohéros. Ces personnages mesurent leur "importance", leur succès dans la vie au nombre des "Like".» Kobrosli/Jaber indique à ce sujet : « La distance entre le réel et le fictif s'amenuise de plus en plus. La présence d'un individu sur Facebook est devenue similaire à sa présence dans la vie. Et pas l'inverse. »


Alors voilà. Pour devenir «Friends» avec Roberto, se délecter de ses statuts, découvrir son «mur» et faire connaissance avec sa bande improbable d'amis, prenez le Metro ce week-end.

*Metro al-Madina, Hamra. Réservations au : 76/309363 (entre 12h et 21h).

 

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