Hommage à Raja’ Georges Nassif Dagher

Raja', la plus douce, la plus tolérante et la plus délicate des mamans.
Mon amie, ma confidente, ma conseillère.
Ma maman avec qui je n'avais pas encore coupé le cordon ombilical.
Il est vrai qu'une maman fait des sacrifices pour ses enfants.
Mais toi, ta vie était basée sur des sacrifices aussi bien pour tes enfants que pour ta famille.
Tu as pris soin de tes beaux-parents et ton beau-frère durant une très longue période, et tu étais toujours accueillante et souriante même durant les moments les plus durs de ta vie.
Tu faisais du bien pour les personnes démunies et je t'appelais saint Vincent et récemment Louise de Marillac.
Été comme hiver, et même durant la guerre, sous les obus, tu tenais à te rendre chez des personnes délaissées pour leur offrir aussi bien la nourriture que le soin médical, et tu le faisais avec grand plaisir en me disant : « Je le fais pour la gloire de Dieu. »
Tu n'as jamais rien demandé pour toi, mais bien au contraire tu te privais pour donner,
Même durant ta maladie qui rongeait aussi bien ton corps que nos cœurs, ton grand souci était de savoir si papa se portait bien. En le voyant pleurer devant toi, tu l'invitais à rester à tes côtés pour le consoler et le calmer et tu nous disais : « Je suis triste parce que je vous rends tristes. »
Maman, Nathalie et moi sommes fières d'avoir transmis à nos enfants la même éducation et les mêmes principes que tu nous a appris et nous sommes certains aussi que Élie, Paméla, Joy, Jean et Karen le feront aussi.
Suite à ta maladie foudroyante, je me suis posé beaucoup de questions sur le pourquoi et le comment de notre vie sur terre mais je n'ai pu avoir aucune réponse convaincante sauf que nous sommes des chrétiens et nous croyons en la vie éternelle.
Le Christ est ressuscité.

Katia DAGHER MÉDAWAR

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Téta Raja'
Tu étais une garderie et une colonie pendant notre enfance.
Tu étais une école qui nous a appris à pardonner.
Nous ne pouvons nous souvenir que des moments de joie que nous avons vécus avec toi.
Téta, tu vas nous manquer.

Élie MÉDAWAR

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Il est temps de révéler ma source de fierté, de confiance en moi et surtout de bonté. Toi qui m'a chouchoutée, a veillé sur moi avec amour et tendresse, toi ma « lady » épanouie qui m'a toujours poussée à agir de façon à être fière de mes actes et à avoir la « tête haute » tout comme toi, tu me quittes maintenant. C'est vrai que c'est triste, mais il est certain que maintenant tu es mon ange gardien, tu me disais toujours « Smalla 3alayké ya Pampam el-3adra te7ersik w te7miké », mais cette fois, elle ne sera pas la seule à le faire.
Enfin tout disparaît et ne reste rien que de beaux souvenirs et mon amour pour toi.
Tu me manques déjà.

Paméla MEDAWAR

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À une femme exceptionnelle qui répandait la joie et le sourire partout avec élégance et respect. Une femme sensible, croyante, qui faisait face au mal par le pardon.
À une mère qui ne demandait rien pour elle mais tout pour ceux qui l'entourent. Et surtout une vraie téta qui a laissé une trace irremplaçable dans le cœur de chacun des membres de sa famille.
À toi téta, l'idole d'Élie, de Joy, Jean, Paméla et moi Karen, tes petits-enfants de qui tu as pris soin dès leur naissance, tu les a vus grandir et tu étais fière d'eux, une fois adolescents ; il fallait attendre leurs succès dans l'avenir. Mais la volonté de Dieu est que tu nous quittes tôt, et nous nous demandons pourquoi.
Je n'oublierai jamais ton sourire si rassurant et tes yeux bienveillants ni nos petites sorties pour accomplir les actes de bienfaisance auprès des gens et des parents qui attendaient tes visites avec impatience.
Téta, tu nous a appris comment être modestes, honnêtes, sincères, fiers, justes et fidèles.
Téta, les paroles ne suffiront jamais pour exprimer nos sentiments envers toi, nous n'accepterons pas facilement ton départ.
Merci de nous avoir appris à toujours être croyants, remercier Dieu quotidiennement et rester forts face à toutes les circonstances.
Tes petits-enfants t'aiment beaucoup, tu nous manques déjà, mais nous savons que désormais nous avons un ange gardien au ciel qui veille sur nous et qui illumine nos chemins.

Karen YAZBECK