"Tout ce que nous pouvons faire nous sommes en train de le faire", a déclaré le chef des Forces libanaises Samir Geagea, après un nouvel échec de la séance électorale visant à élire un président. Comme les précédentes, cette séance a échoué faute de quorum, alors que les clivages entre les deux grands blocs politiques des 8 et 14 Mars restant entiers. Une nouvelle séance a été fixée au 12 août.
"Nous allons continuer, continuer, continuer, pour élire un président au plus tôt", a déclaré le chef des FL de Meerab. Répondant à une question, il a toutefois ajouté : "J'ai tendance à penser qu'il faut aller vers des élections législatives au cas où un président n'est pas élu".
Des déclarations qui interviennent alors que mardi soir, le chef du Courant patriotique libre (CPL), candidat non officiellement déclaré à la présidentielle, a proposé qu'une consultation électorale précède l'élection d'un nouveau chef de l'État. Une proposition qui va totalement à rebours des choix de Saad Hariri, allié de M. Geagea.
La priorité à la présidentielle fait partie des positions listées dans la "feuille de route" présentée par Saad Hariri pour sortir le pays de son impasse présidentielle et relancer les institutions.
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