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Économie - Liban - Conjoncture

François Bassil affirme craindre pour la stabilité financière du pays

Bassil : Au vu de la situation politico-sécuritaire, il est naturel que les banques libanaises ne soient pas les plus attractives pour les dépôts étrangers.

Le président de l'Association des banques (ABL) François Bassil a exprimé ses craintes concernant l'avenir économique et financier du Liban. « Tant qu'il n'y aura pas de solutions pour résoudre les nombreuses crises politico-sécuritaires et que les institutions de l'État resteront paralysées, il est impossible de prévoir une quelconque amélioration économique ou financière du pays », a affirmé M. Bassil dans une entrevue accordée à l'agence al-Markaziya.
Selon lui, les récentes déclarations du ministre des Finances Ali Hassan Khalil sur la difficulté de l'État à payer les salaires des fonctionnaires « ne peuvent qu'avoir des répercussions négatives sur les marchés financiers, puisque le secteur bancaire n'évolue pas sur une île imperméable ».
Concernant l'épineux dossier du financement de la grille des salaires des fonctionnaires, le président de l'ABL s'est prononcé en faveur d'une « campagne de sensibilisation citoyenne qui jetterait la lumière sur les risques d'effondrement financier si ce projet de loi ne s'accompagne pas de véritables réformes de l'administration publique ». M. Bassil a par ailleurs émis des réserves sur l'utilisation d'une hausse des tarifs de l'électricité pour financier la grille des salaires. « Cette augmentation est nécessaire, mais pour combler le déficit d'Électricité du Liban (EDL), qui a reçu en 20 ans plus de 30 milliards de dollars en transferts de l'État », a-t-il indiqué.
Le président de l'ABL est ensuite revenu sur la rumeur d'une baisse des dépôts bancaires. « Au vu de la situation politico-sécuritaire et économique du pays, il est naturel que les banques libanaises ne soient pas les plus attractives pour les dépôts étrangers », a-t-il souligné. Il a cependant assuré que seuls les dépôts des non-résidents avaient légèrement baissé et non pas les dépôts totaux. Enfin, M. Bassil s'est voulu rassurant sur la conformité des banques libanaises aux standards internationaux, notamment concernant la loi fiscale américaine de lutte contre l'évasion fiscale, Fatca (Foreign Account Tax Compliance Act).

Le président de l'Association des banques (ABL) François Bassil a exprimé ses craintes concernant l'avenir économique et financier du Liban. « Tant qu'il n'y aura pas de solutions pour résoudre les nombreuses crises politico-sécuritaires et que les institutions de l'État resteront paralysées, il est impossible de prévoir une quelconque amélioration économique ou financière du...

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