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Liban

M. Machnouk : Profitons de nos sources, nos rivières et nos puits avant d’importer de l’eau

Dans un long exposé publié hier sur la crise de l'eau et les moyens d'assurer des ressources plus substantielles, le ministre de l'Environnement Mohammad Machnouk a clairement exprimé sa préférence « pour des initiatives qui ne soient pas nocives pour l'environnement et qui ne nécessitent pas l'implication de parties étrangères ». À titre d'exemple, il a suggéré de creuser de nouveaux puits en prenant en compte les résultats du projet d'évaluation de l'eau souterraine, financé par le gouvernement italien pour le compte du ministère de l'Énergie et de l'Eau, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Il a ajouté qu'il faudrait mener de nouvelles études et bien relire les anciennes, surveiller plus étroitement le secteur, améliorer notre exploitation de l'eau disponible des sources et des rivières... « Tous les exemples cités plus haut feront l'affaire, et seraient plus efficaces et plus durables qu'une opération d'importation de l'eau de l'étranger », a-t-il souligné.
Rappelons que la commission parlementaire de l'Énergie, à l'issue d'une réunion la semaine dernière, avait publié une série de recommandations, notamment celle d'importer de l'eau de Turquie, afin de faire face à la sécheresse qui s'annonce. Le président de cette commission, le député Mohammad Kabbani, a révélé que des pourparlers sont en cours avec ce pays.
Dans son exposé, M. Machnouk a proposé une série de « mesures rapides pour faire face à la crise ». Pour lui, il est nécessaire de soutenir toutes les campagnes de sensibilisation à l'économie de l'eau dans la vie quotidienne, en s'assurant que ces mesures sont « applicables et réalisables, et qu'elles ne portent pas atteinte à la sécurité alimentaire ».
Le ministre de l'Environnement s'est également intéressé aux mesures visant à prévenir une crise similaire à l'avenir. Il a ainsi préconisé de créer un réseau de surveillance des nappes phréatiques, de moderniser les études sur les effets du changement climatique sur le Liban, de réhabiliter les canalisations d'eau potable en vue de réduire le gaspillage (50 % aujourd'hui), d'encourager les projets de récupération d'eau de pluie. Il a proposé de protéger les ressources hydrauliques par un traitement efficace des eaux usées, une meilleure application des décisions du ministère de l'Environnement, l'élaboration d'un plan directeur de protection des cimes de montagne, la préparation d'un plan de lutte contre les inondations. Sur un plan plus institutionnel, le ministre a insisté sur la nécessité d'imposer des études d'impact environnemental pour tout projet qui peut avoir un effet sur la nature, de réformer le système de répression des abus contre les ressources hydrauliques, et, enfin, d'adopter au plus vite le code de l'eau.

Dans un long exposé publié hier sur la crise de l'eau et les moyens d'assurer des ressources plus substantielles, le ministre de l'Environnement Mohammad Machnouk a clairement exprimé sa préférence « pour des initiatives qui ne soient pas nocives pour l'environnement et qui ne nécessitent pas l'implication de parties étrangères ». À titre d'exemple, il a suggéré de creuser de...

commentaires (2)

DÉCLARATION DE LA LOGIQUE ! CAR, ON RÊVE D'AUTRES FATMA GUL DANSEUSES DE VENTRE... POUR GARNIR LES CULOTTES... DES CULOTTÉS !!!

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 48, le 17 juillet 2014

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Commentaires (2)

  • DÉCLARATION DE LA LOGIQUE ! CAR, ON RÊVE D'AUTRES FATMA GUL DANSEUSES DE VENTRE... POUR GARNIR LES CULOTTES... DES CULOTTÉS !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 48, le 17 juillet 2014

  • a quoi ça sert de remplir d'eau un réservoir troue...Le Liban ressemble a un réservoir troue...la tarification forfaitaire de l'eau et le manque d’éveil des citoyens; c'est a ce niveau que les responsables devraient intervenir...le reste suivra!

    Kaldany Antoine

    07 h 44, le 17 juillet 2014

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