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Liban

Le Hezb dénonce « le silence arabe » sur Gaza et appelle à régler la crise sociale au Liban

Les dossiers locaux et la guerre à Gaza ont constitué les thèmes évoqués pendant le week-end par les responsables du Hezbollah. Le secrétaire général adjoint, cheikh Naïm Kassem, a ainsi estimé que la résistance palestinienne devrait remporter une victoire à Gaza, tout comme la résistance a remporté une victoire en 2006. En même temps, Kassem a dénoncé « la couverture américaine d'une invasion terrestre israélienne à Gaza et la condamnation du secrétaire général de l'ONU du lancement d'obus à partir de Gaza sur la Palestine occupée, alors qu'il s'est contenté de demander à Netanyahu de faire preuve de retenue ».
Cheikh Kassem a rendu hommage par ailleurs « aux combattants du Jihad islamique et du Hamas qui sont en train de faire preuve d'un courage exceptionnel, face au silence des régimes arabes ». Selon lui, par leur résistance, « ils vont établir une nouvelle équation de dissuasion face à l'ennemi israélien, tout comme auparavant la résistance au Liban ».
De son côté, le ministre de l'Industrie Hussein Hajj Hassan a aussi protesté contre le fait que les Arabes qui ont dépensé des sommes astronomiques pour renverser le régime en Syrie assistent en spectateurs indifférents à l'agression israélienne contre Gaza. Il s'est demandé pourquoi tous les hommes enrôlés et envoyés en Syrie et en Irak ne prennent pas le chemin de la Palestine pour s'y battre et ne songent qu'à tourner leurs armes contre leurs frères. Tout en affirmant que la Palestine restera en tête de toutes les priorités du Hezbollah, Hajj Hassan a estimé que toute secousse sécuritaire au Liban serait aujourd'hui très grave pour le pays . Il a précisé à cet égard que la situation est délicate, que la crise sociale menace d'une implosion générale et que, malgré cela, une partie de la classe politique continue à vouloir gagner du temps et refuse d'adopter la nouvelle échelle des salaires et de traiter les dossiers sociaux. Hajj Hassan a déploré le fait qu'une partie de la classe politique continue à voir les problèmes sous l'angle étroit de ses propres intérêts alors que la situation est bien plus grave.
Même son de cloche chez le député Nawaf Moussaoui qui a estimé que le fait de bloquer le Parlement et de cesser de légiférer dans une période aussi critique peut avoir des
retombées graves sur la situation générale du pays. Il a aussi relevé le fait que la guerre actuelle contre Gaza coïncide avec le déclenchement de la guerre contre le Liban en 2006. Tout en affirmant que le Liban ne peut qu'appuyer Gaza contre l'ennemi israélien, Moussaoui a estimé que les événements actuels montrent l'importance de préserver la résistance face à un ennemi comme Israël. En même temps, il a invité les différentes parties politiques à renforcer les institutions et à éviter de les paralyser car c'est aussi un moyen important pour protéger le Liban des secousses régionales. Il a ainsi estimé qu'il faut adopter la nouvelle échelle des salaires et permettre au gouvernement de faire des dépenses selon les procédures légales. Pour cela, a-t-il indiqué, il est impératif de ne pas paralyser le Parlement...

Les dossiers locaux et la guerre à Gaza ont constitué les thèmes évoqués pendant le week-end par les responsables du Hezbollah. Le secrétaire général adjoint, cheikh Naïm Kassem, a ainsi estimé que la résistance palestinienne devrait remporter une victoire à Gaza, tout comme la résistance a remporté une victoire en 2006. En même temps, Kassem a dénoncé « la couverture...

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