Brèves politiques

Le PNL fustige « la composante chrétienne du 8 Mars »

Dans son communiqué hebdomadaire, le PNL s'en prend avec virulence à « ceux qui abusent du torpillage des séances d'élection du président de la République », les accusant de commettre « un crime contre la patrie ». « Le peuple libanais devrait punir les saboteurs et leur faire payer le prix de leur acte », ajoute le PNL, soulignant que les Libanais « se rendent compte jour après jour des retombées de la vacance présidentielle sur la bonne marche des autres institutions ».
« En dépit de cela, la composante chrétienne du 8 Mars ne se dispense toujours pas de mettre ses ambitions devant toute autre considération, ne faisant aucun cas de l'intérêt national, de la Constitution et des lois », poursuit le parti, réaffirmant son « rejet total » des propositions faites dernièrement par le chef du CPL, le général Michel Aoun, notamment de rendre l'élection du président de la République au suffrage universel.

Eichhorst salue l'action sécuritaire de Machnouk

Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a reçu hier l'ambassadrice de l'Union européenne à Beyrouth, Angelina Eichhorst, avec qui il a examiné la situation au Liban et dans la région, ainsi que les derniers développements sur le plan sécuritaire.
Selon l'Ani (officielle), Mme Eichhorst a salué les efforts du ministre de l'Intérieur dans « sa gestion des services de sécurité relevant de son ministère face aux défis sécuritaires » qui se posent actuellement, réitérant le soutien de l'UE à la légalité libanaise et en particulier au ministère de l'Intérieur.

Hamdi chez Siniora

Le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a reçu hier à son bureau de la rue Bliss l'ambassadeur d'Égypte à Beyrouth Achraf Hamdi.
Les deux hommes ont passé en revue la situation au Liban et dans la région sous divers angles.

Sayed : Le gouvernement devrait contacter les autorités de Damas

L'ancien directeur général de la Sûreté générale Jamil Sayyed a accusé hier les ministres du courant du Futur au sein du gouvernement d'« entraver le retour des réfugiés syriens dans leur pays en liant ce retour à la politique de distanciation ».
À ce propos, M. Sayyed se dit dans un communiqué « étonné de voir le gouvernement consensuel libanais s'abstenir de tout contact direct et de toute coordination avec les autorités syriennes dans le but de contrôler la frontière entre les deux pays et de traiter le problème des réfugiés syriens ».

Le Ramgavar critique la visite de Gemayel à Bakou

Le parti Ramgavar a critiqué hier, dans un communiqué, la visite de l'ancien président de la République Amine Gemayel en Azerbaïdjan et son entretien jeudi à Bakou avec le chef de l'État azéri Ilham Aliev.
« Au nom de la communauté arménienne, nous souhaiterions que le président Gemayel sache que de telles visites et de telles rencontres, à n'importe quel titre, sont inacceptables parce qu'elles sont insultantes à l'égard du peuple arménien », affirme le communiqué, en référence au conflit opposant les Arméniens du Haut-Karabakh à l'Azerbaïdjan.