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Culture - Exposition

Vision illimitée d’un monde bien structuré

Une quarantaine de photos sont accrochées à la galerie Artlab. Elles sont signées Élie Khoury, un jeune photographe qui présente un travail créatif aux multiples lectures.

Élie Khoury porte un regard différent sur l’architecture.

Une structure métallique, un immeuble, des fenêtres alignées, l'angle d'une maison ancienne de New York, une pyramide à Las Vegas, ou encore des superpositions de différentes architectures en Californie... Telle est la vision colorée, lumineuse, structurée, vivante et bouillonnante d'Élie Khoury qui, après avoir poursuivi ses études de photographie à l'USEK, se lance dans ce projet à facettes complexes.
«Ceci n'est pas une pipe» avait titré un jour Magritte sa toile, représentant pourtant bel et bien une pipe. Trahison des images? C'est ce qu'essaye de reproduire le jeune artiste en donnant à ses clichés un autre sens que celui d'une simple nature morte.
Pour ce passionné d'architecture, car, confie-t-il, «elle a un certain charme», le seul moyen de la traduire et de l'interpréter autrement est celui de la photo. C'est ce qu'il fera. Durant plus de deux mois, se baladant dans les rues de New York, captant la lumière de la Californie ou de Las Vegas, le photographe se met à l'œuvre. «Il n'est pas nécessaire de prime abord que la "prise" soit belle en elle-même. Il suffit qu'elle m'interpelle et qu'elle puisse par la suite raconter des histoires.» Et de poursuivre: «L'architecture peut sembler un bloc abstrait, mais si on sait l'aborder et la nourrir d'un autre regard, alors elle deviendra vivante et pourra s'ouvrir sur un large monde d'imagination.» «D'ailleurs, poursuit-il, pour parvenir à cela, je prends tout ce qu'il faut comme procédés techniques ou matériel nouveaux qui me permettent d'élargir les horizons de la photo.» Dans ses différentes balades, Élie Khoury ne se limite pas à la simple traque. «En essayant de trouver une équation entre ma vision et celle des autres, dit-il, je me découvrais moi-même et essayais de connaître mes limites.»
Inspiré par des artistes comme Ansell Adams, Elliott Erwitt et Alfred Stieghlitz, le photographe aborde une approche surréaliste qui entraîne le regard dans un monde mêlé de passéisme et de futurisme. Un futur qui dépend, comme il le dit, «des choix que l'on fait et des actions que l'on entreprend à l'instant même». L'art de la photographie n'est-il pas en fait cet art de l'instantané qui projette le présent dans l'avenir?

Une structure métallique, un immeuble, des fenêtres alignées, l'angle d'une maison ancienne de New York, une pyramide à Las Vegas, ou encore des superpositions de différentes architectures en Californie... Telle est la vision colorée, lumineuse, structurée, vivante et bouillonnante d'Élie Khoury qui, après avoir poursuivi ses études de photographie à l'USEK, se lance dans ce projet à...

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