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Coupe du Monde - Articles - Mondial

La diversité culturelle du Brésil célébrée en grande pompe

La cérémonie d'ouverture, hier à São Paulo, a duré 25 minutes et mobilisé quelque 650 danseurs.

La cérémonie s’est achevée sur l’hymne du Mondial, « We Are One », interprété par la superstar américaine Jennifer Lopez, la Brésilienne Christine Leitte et le rappeur Pitbull. Pedro Ugarte/AFP

Le Brésil a donné hier le coup d'envoi du Mondial à São Paulo. Suivie par plus d'un milliard de téléspectateurs, la cérémonie d'ouverture a célébré la diversité culturelle du Brésil, à l'Arena Corinthians, le stade de São Paulo de 61 600 places qui n'était encore qu'aux deux tiers plein.
Pendant environ 25 minutes, quelque 650 danseurs ont mis en lumière la nature luxuriante et la diversité raciale et culturelle de ce pays de 200 millions d'habitants. La cérémonie s'est achevée sur l'hymne du Mondial, We Are One, interprété par la superstar américaine Jennifer Lopez, la Brésilienne Christine Leitte et le rappeur Pitbull, qui portait le maillot du Brésil, comme la grande majorité des spectateurs. Le trio était accompagné par les Tambours afro-brésiliens d'Olodum. Une douzaine de leaders mondiaux assistaient à la cérémonie, avec en tête le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et la présidente du Brésil, Dilma Rousseff. Toutefois, dans un contexte de grogne sociale à quatre mois de la présidentielle d'octobre, Mme Rousseff n'a pas fait de discours.
Ce Mondial constitue un défi immense pour le géant émergeant d'Amérique latine, après sept ans de préparation laborieuse et troublée. Ce pays continent devra démontrer qu'il est capable d'organiser un événement sportif majeur, quatre ans après le succès du Mondial en Afrique du Sud.
En outre, dans un pays où le football est considéré comme une véritable religion, les Brésiliens attendent de belles victoires de la Seleçao locale, dirigée par le débonnaire Luiz Felipe Scolari, qui avait largement contribué à coudre une cinquième étoile sur le maillot auriverde en 2002, avec la génération Ronaldo. Celui que l'on surnomme « Felipao », soutenu par 68 % des Brésiliens, a enfilé les habits de prêcheur. « À tous les Brésiliens, je veux dire que l'heure est arrivée. Nous sommes tous ensemble. C'est notre Coupe du monde », a-t-il lancé mercredi soir.
Hier matin, tous les médias étaient sur le pied de guerre pour la « Copa do mundo ». « L'heure est venue », titrait notamment le grand quotidien O Globo, alors que le journal sportif Lance ! clamait : « Nous sommes tous le Brésil. » De son côté, Folha de São Paulo pointait « une seleçao en forme et une organisation en berne ».
(Source : AFP)

Le Brésil a donné hier le coup d'envoi du Mondial à São Paulo. Suivie par plus d'un milliard de téléspectateurs, la cérémonie d'ouverture a célébré la diversité culturelle du Brésil, à l'Arena Corinthians, le stade de São Paulo de 61 600 places qui n'était encore qu'aux deux tiers plein.Pendant environ 25 minutes, quelque 650 danseurs ont mis en lumière la nature luxuriante et...

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