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Liban - La bonne nouvelle du lundi

Inspirés par leur pays, les artistes libanais brillent à l’étranger

Coupures d'électricité, crise économique, malaise social, clivages politiques accrus, tensions communautaires, vacance de la présidence... Face à l'ambiance générale quelque peu délétère, « L'Orient-Le Jour » se lance un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi.

« Cedar », une peinture de Ayman Baalbaki exposée à la Taymour Grahne Gallery à New York. Photo prise du site de la galerie

En ce printemps 2014, plusieurs artistes libanais exposent à travers le monde, la plupart inspirés par leur pays. Présentation, non exhaustive, de ces artistes qui s'exportent.


Les œuvres de six artistes libanais, réunies par un homme devenu une référence en art moderne et contemporain Saleh Barakat, sont exposées depuis le 3 juin et jusqu'au 2 juillet, à la Taymour Grahne Gallery à New York. Ayman Baalbaki, Mohammad-Saïd Baalbaki, Oussama Baalbaki, Tagreed Darghouth, Omar Fakhoury et Nadia Safieddine ont en commun Beyrouth ; ils y ont vécu, y vivent et en sont inspirés. L'exposition est intitulée « Thin Skin » (Peau fine) parce que, « après des années de guerre civile et de réalités changeantes au Liban, la peau de la ville est de plus en plus poreuse, complexe et fragmentée... », peut-on lire dans la présentation de l'exposition.


Un peu plus au nord, Rabih Mroué et Lina Saneh participent pour la seconde fois au Festival TransAmériques. Le duo de dramaturges a présenté 33 tours et quelques secondes début juin au Théâtre rouge du conservatoire à Montréal, une performance portant sur le suicide d'un jeune Libanais et la réaction des réseaux sociaux.


En solo et jusqu'au 27 juillet, Rabih Mroué expose également plusieurs de ces installations à SALT Galata et Beyoğlu en Turquie. « Grandfather, Father and Son », à titre d'exemple, montre comment sa famille a vécu la guerre civile au Liban. L'artiste sera également à l'honneur, du 26 juin au 5 juillet, au Festival Belluard Bollwerk International à Fribourg en Suisse. « Rabih Mroué est un auteur, metteur en scène et acteur d'une formidable humanité. Qui tente toujours de distinguer le faux du vrai dans la mémoire de son pays en guerre », a dit de lui Cis Bierinckx, directeur du festival.


C'est sur un autre continent que Rania Matar, photographe libanaise basée aux États-Unis, expose actuellement. Doublement. Les œuvres de la jeune femme, lauréate de plusieurs prix, sont présentées à Bangkok en Thaïlande et à Charjah aux Émirats arabes unis. Au Toot Yung Art Center, une sélection de photographies prises entre 2005 et 2012 sont exposées sous le titre de « Ordinary Lives : Women of the Middle East ».
Au Sharjah Art Museum, le plus grand musée du Golfe, c'est dans le cadre d'une exposition internationale, « The Other and Me », que l'on peut découvrir le travail de la photographe. Un travail connu pour être axé sur de jeunes filles et des femmes ; l'artiste s'est notamment illustrée par des projets tels que « A Girl and Her Room » et « Ordinary Lives ».


Danya Hammoud (voir ici et ici), jeune chorégraphe qualifiée de « percée libanaise » par Le Figaro, participait, elle, début juin, au festival June Events, à la Cartoucherie de Vincennes, à Paris, avec « Mes mains sont plus âgées que moi ». Avec cette création, qu'elle présente accompagnée de deux interprètes libanaises Khouloud Yassine et Mounzer Baalbaki, la jeune Libanaise développe le thème de la violence, physique et psychologique, avec le contexte politique et social libanais en filigrane bien sûr. « Mes mains sont plus âgées que moi » sera également présenté à travers la France.

 

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