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Liban

Le président de la BM en quête de solutions : « Le conflit syrien a coûté au Liban plus de 7,5 milliards de dollars »

Le président de la Banque mondiale accueilli hier à l’AIB par le ministre de l’Économie et les responsables régionaux de la BM. Photo Marwan Assaf

Le président de la Banque mondiale (BM), Jim Yong Kim, est arrivé hier dans l'après-midi à Beyrouth à la tête d'une délégation. Sa visite officielle de deux jours s'inscrit dans le cadre d'une tournée régionale incluant l'Arabie saoudite et la Jordanie. La visite de la délégation de la BM doit aboutir à l'élaboration d'un rapport global sur les défis auxquels fait face l'économie libanaise, à la lumière de la crise des déplacés syriens. Le rapport doit également inclure une étude du dossier de la grille salariale, ses répercussions sur les finances publiques, ainsi que les réformes nécessaires pour hausser le taux de croissance et rétablir l'équilibre budgétaire de l'État.
Jim Yong-kim avait déclaré lors d'une conférence de presse à Djeddah, peu avant son départ pour Beyrouth, que « le conflit syrien a coûté au Liban, depuis son déclenchement et jusqu'à l'été 2013, plus de 7,5 milliards de dollars ». S'appuyant sur le rapport de la BM publié dimanche, il a précisé que « l'impact de la crise syrienne au Liban et en Jordanie est très important, et nous tenons à soutenir les pays d'accueil ». Les chiffres de la BM indiquent en outre « un recul de 2,9 % du PIB par an, entre 2012 et 2014 », et font état d'un nombre de « 170 000 Libanais considérés comme pauvres, tandis que le taux de chômage a doublé et dépasse désormais les 20 % ». Le rapport publié dimanche met en garde contre « les pressions accrues sur les services publics, notamment l'eau, l'électricité, la santé et l'éducation, aussi bien au Liban qu'en Jordanie, sans compter le redoublement de la concurrence sur le marché du travail ». Dans le rapport, le président de la BM appelle « la communauté internationale à doubler son soutien aux Jordaniens et aux Libanais ». « Ces deux peuples ont fait montre d'une générosité sans pareille et ne sauraient subir seuls le fardeau de cette crise », a-t-il conclu.

Énergie : feuille de route commune avec la BM
À son arrivée à l'AIB, le président de la Banque mondiale a été reçu par le ministre de l'Économie, Alain Hakim, accompagné par le directeur général du ministère des Finances, Alain Biffani, le directeur exécutif de la BM, Mirza Hassan, le directeur de la BM au Moyen-Orient, Fred Hage.
Dans son mot de bienvenue, le ministre Hakim a souligné que l'enjeu de la visite est double, celui de régler la question du « déplacement des Syriens, devenu un fardeau pour le Liban, et ensuite, de mettre au point une feuille de route commune entre le Liban et la Banque mondiale, pour le secteur de l'énergie, c'est-à-dire l'énergie électrique, hydraulique et renouvelable ». « Nous souhaitons profiter de l'expertise et de la réussite du Dr Jim Yong Kim, surtout dans les secteurs sociaux et de la santé », a-t-il conclu.
Prenant la parole, le président de la BM a annoncé qu'il rencontrerait entre autres des jeunes du ministère de l'Éducation. « Je présenterais à ces jeunes une vision du futur et des défis liés au printemps arabe, qui est en soi une opportunité d'aller de l'avant. » « Nous sommes là pour réitérer notre soutien au Liban et le remercier pour sa générosité dans l'accueil des réfugiés », a-t-il encore souligné.
Il est prévu qu'il se rende aujourd'hui auprès du Premier ministre, Tammam Salam, du ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, et du ministre de l'Économie et du Commerce, Alain Hakim, ainsi que des acteurs des secteurs public et privé.

 

Le président de la Banque mondiale (BM), Jim Yong Kim, est arrivé hier dans l'après-midi à Beyrouth à la tête d'une délégation. Sa visite officielle de deux jours s'inscrit dans le cadre d'une tournée régionale incluant l'Arabie saoudite et la Jordanie. La visite de la délégation de la BM doit aboutir à l'élaboration d'un rapport global sur les défis auxquels fait face l'économie...

commentaires (1)

Ah! oui, on se rappelle, A PRESENT, que l'Electricite a ete un probleme serieux pour le Liban depuis 2005 et meme avant.Entre 2010 et 2014 cette fameuse electricite a coute au Tresor Libanais quelques dix milliards de dollars, et ce sans raison aucune. En effet si on avait demarre, des 2010, les reformes prevues dans le Plan Bassil de 2009, nous aurions eu a present de l'electricite 24/24 comme prevu dans ce Plan. Pourquoi n'a-t-on pas execute ce Plan? Ceci restera un mystere de plus a ajouter au debit de nos chers politiciens. Et maintenant, ces messieurs de la Banque Mondiale viennent a la rescousse. Merci Messieurs, tout de meme, mais pourquoi n'avoir pas tire la sonnette d'alarme plus tot? Moi, simple citoyen, je l'ai fait plus de deux cent fois sur l'internet, dans mes blogs, et dans mes ecrits dans l'Orient Le Jour.Quelqu'un a-t-il bouge? Que nenni!

George Sabat

23 h 30, le 04 juin 2014

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Commentaires (1)

  • Ah! oui, on se rappelle, A PRESENT, que l'Electricite a ete un probleme serieux pour le Liban depuis 2005 et meme avant.Entre 2010 et 2014 cette fameuse electricite a coute au Tresor Libanais quelques dix milliards de dollars, et ce sans raison aucune. En effet si on avait demarre, des 2010, les reformes prevues dans le Plan Bassil de 2009, nous aurions eu a present de l'electricite 24/24 comme prevu dans ce Plan. Pourquoi n'a-t-on pas execute ce Plan? Ceci restera un mystere de plus a ajouter au debit de nos chers politiciens. Et maintenant, ces messieurs de la Banque Mondiale viennent a la rescousse. Merci Messieurs, tout de meme, mais pourquoi n'avoir pas tire la sonnette d'alarme plus tot? Moi, simple citoyen, je l'ai fait plus de deux cent fois sur l'internet, dans mes blogs, et dans mes ecrits dans l'Orient Le Jour.Quelqu'un a-t-il bouge? Que nenni!

    George Sabat

    23 h 30, le 04 juin 2014

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