Des experts du secteur se réunissent avec Hakim et Choucair

Le ministre de l'Économie Alain Hakim a reçu hier une délégation de promoteurs immobiliers présidée par Élie Sawma. À l'issue de la réunion, ce dernier a souligné la nécessité d'œuvrer en faveur d'une amélioration de la situation économique, notamment au niveau du secteur immobilier. Il a ainsi mis en relief certaines grandes lignes sur lesquelles il faudrait se pencher, à savoir une dynamisation des investissements, une amélioration des formalités administratives, la réouverture du bureau spécialisé en formalités pour les investisseurs du Golfe, et enfin la révision des mécanismes de taxation qui devraient servir à financer une éventuelle hausse de la grille des salaires.
De son côté, le ministre Hakim a mis l'accent sur la nécessité d'adopter une gouvernance saine dans le secteur immobilier, notamment sur les plans administratif, juridique et économique. Il a également insisté sur l'importance de recourir à une politique d'ouverture des marchés en mettant l'accent sur l'Amérique latine, l'Afrique et l'Australie. « L'élection présidentielle restaurera sans aucun doute la confiance des investisseurs », a-t-il conclu.
Parallèlement, la délégation de promoteurs immobiliers s'est rendue chez le président de l'Union des chambres de commerce Mohammad Choucair avec lequel elle a discuté des moyens de dynamiser le secteur. M. Sawma a tenu à remercier M. Choucair pour la Semaine libanaise qui s'est tenue à Djeddah le mois dernier et qui avait « été marquée par des résultats positifs pour le secteur immobilier ».
M. Choucair a, une fois de plus, exprimé sa satisfaction à la suite de la levée de l'interdiction qui était imposée aux ressortissants de l'Arabie saoudite de se rendre au Liban. Il a souligné à ce propos que bientôt « une délégation d'hommes d'affaire saoudiens devrait se rendre au Liban ».
Pour ce qui a trait aux discussions sur une hausse des impôts dans le secteur immobilier, Mohammad Choucair a rappelé que cette décision, si elle venait à être approuvée, aurait des conséquences négatives sur un secteur « qui a déjà beaucoup souffert des conséquences de la crise syrienne ».