Des milliers de Syriens ont afflué mercredi vers leur ambassade au Liban pour voter en avance dans le cadre de l'élection présidentielle du 3 juin qui doit aboutir à la reconduction de Bachar el-Assad, créant des embouteillages monstres à Beyrouth et ses environs.
Les images.
Les Syriens affluaient de tout le Liban, ce mercredi matin, vers l'ambassade de Syrie qui se situe à Baabda, dans la banlieue-est de Beyrouth. Ici, des réfugiés de Zahrani, près de Saïda. AFP/Mahmoud Zayyat
L'afflux de ressortissants syriens a engendré des embouteillages monstres. Mercredi matin, sur l'autoroute entre le rond point Sayyad, et Baabda. (Vidéo Pierre Sawaya)
Massés dans des vans, bus, et taxis, les électeurs syriens brandissaient des drapeaux syriens. Photo Matthieu Karam
Des drapeaux du Hezbollah aussi, allié de Bachar el-Assad. Photo Matthieu Karam
Beaucoup de portraits de Bachar el-Assad, dont la reconduction semble jouée d'avance, dans un scrutin qualifié de "farce" par l'opposition syrienne et ses alliés au sein de la coalition internationale. Photo Pierre Sawaya
Un enfant dans la foule. Photo Matthieu Karam
AFP/ Joseph Eid
En famille. AFP/Joseph Eid
Le tout provoquant des embouteillages monstres. Photo Hanaa Gemayel Jabbour
Face auxquels, beaucoup d'électeurs ont décidé de finir le trajet vers l'ambassade à pied. Photo Pierre Sawaya
A la mi-journée, un goulot d'étranglement s'est toutefois formé au niveau du ministère de la Défense, les forces de l'ordre ne laissent passer les électeurs syriens qu'au compte-goutte vers l'ambassade. La tension monte. (Vidéo Matthieu Karam)
Dans la cohue devant l'ambassade, certains s'évanouissent. AFP/Joseph Eid
Des électeurs ont tout de même pu entrer dans l'ambassade et voter. REUTERS/Sharif Karim
Comme ces prêtres syriens. REUTERS/Sharif Karim
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commentaires (5)
Bravo aux Syriens du Liban. Rappeleons que dans des pays hautement démocratique, ils n'ont pas été autorisés à accomplir le geste le plus démocratique du monde: celui de voter pour élir son représentant! Car pour ces pays-là, ce sont sont qui décident qui doit gouverner les Syriens à leur place.. (Bass choufo el esti5féf w'2addeich el watawé wel'istikbar!)
Ali Farhat
18 h 56, le 28 mai 2014