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À La Une - Religion

Les Sœurs du Rosaire, en Orient, pour l’Orient

Photo tirée de la page Facebook de la Congrégation des Sœurs du Rosaire

Fondées à Jérusalem  en 1880 par la bienheureuse Marie-Alphonsine, dont le patriarche des Latins, Fouad Twal, a demandé samedi 24 mai la canonisation, au cours de la messe en plein air célébrée par le pape à Amman, au premier jour de sa visite en Terre sainte, les Sœurs du Rosaire, sont  la  plus ancienne  congrégation  féminine du Machrek arabe. Leurs bonnes œuvres s'étendent de Jérusalem  au Caire, et de Beyrouth à Koweït city.

Née Danil Ghattas à Jérusalem le 4 octobre 1843, Sr Marie-Alphonsine  prend à 14 ans l'habit des religieuses de Saint Joseph de l'apparition  en dépit de la forte opposition initiale de son père.

Fondatrice née, Notre-Dame lui confia, au cours d'apparitions,  son désir souverain et insistant de fonder une congrégation palestinienne qui porterait le nom de Sœurs du Rosaire. Elle vit même en songe des moniales revêtues d'un habit bleu, en même temps qu'elle entendait la Vierge lui reprocher sa lenteur à réagir à sa demande. Les apparitions de Notre-Dame la laissent toute assoiffée de se donner totalement pour Dieu. "J'étais assoiffée de supporter les épreuves. Je trouvais délicieux tout ce qui était amer et pénible. La solitude était le paradis de mon cœur et l'obéissance était le ciel de mon esprit. Je trouvais les ordres des Supérieures faciles à suivre", écrivit-elle dans son diaire. La congrégation vit enfin le jour en 1880. Les premières moniales étaient au nombre de 7, le chiffre de la perfection.

Sœur Alphonsine fut conduite et assistée, dans son dessein, par un prêtre palestinien, le Père Joseph Tannous, dont les aïeux venaient d'une grande famille d'Ehden, les Yammine.  Il mourut peu après  que la congrégation ait vu le jour, veillé par Sr Alphonsine.

La vie de la bienheureuse  fut marquée par la récitation méditée du rosaire que, de loin en loin, des apparitions illustrèrent. Tout comme elle avait eu des apparitions de la Vierge, elle accomplit des prodiges de son vivant. On rapporte qu'en 1885, une fillette de l'école des Sœurs de Jaffa de Galilée, près de Nazareth, Nazira Eid, étant tombée dans une citerne pleine d'eau. Sœur Alphonsine la sauva en lui jetant son chapelet.

Le 25 mars 1927, en la fête de l'Annonciation, à l'heure qu'elle avait prédite, Mère Alphonsine s'endormit dans le Seigneur.

Les Sœurs du Rosaire comptent aujourd'hui 250 religieuses et  sont présentes  en Terre sainte, en Jordanie, au Liban, au Caire, au Koweït, à Abou Dhabi, à Chardja et à Rome. Leurs fondations comprennent  orphelinats, maisons de repos pour le troisième âge, écoles et hôpitaux. La plupart des religieuses qui y prennent leurs vœux viennent du Liban, de Terre sainte et de Jordanie.

Au Liban, les Sœurs du Rosaire disposent de dix couvents et possèdent un hôpital (Gemmayzé). Mandées en 1887 par le patriarche maronite, elles contribuèrent, par le biais de Sr Rosalie Nasr et d'autres,   à la fondation des religieuses de la Sainte-Famille libanaise (Ibrine).


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commentaires (1)

"J'étais assoiffée de supporter les épreuves. Je trouvais délicieux tout ce qui était amer, pénible. La solitude était le paradis de mon cœur et l'obéissance était le ciel de mon esprit. Je trouvais les ordres des Supérieures faciles à suivre." ! En effet, rien à faire, aucun esprit de révolte n'est constaté chez cette sœur !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

01 h 27, le 26 mai 2014

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Commentaires (1)

  • "J'étais assoiffée de supporter les épreuves. Je trouvais délicieux tout ce qui était amer, pénible. La solitude était le paradis de mon cœur et l'obéissance était le ciel de mon esprit. Je trouvais les ordres des Supérieures faciles à suivre." ! En effet, rien à faire, aucun esprit de révolte n'est constaté chez cette sœur !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    01 h 27, le 26 mai 2014

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