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Livni plaide pour la poursuite des contacts avec les Palestiniens

La négociatrice israélienne Tzipi Livni a justifié lundi sa rencontre critiquée au sein du gouvernement avec le président palestinien Mahmoud Abbas la semaine dernière par la nécessité de poursuivre les contacts, pourtant officiellement gelés par Israël.

"Le conflit (israélo-palestinien) continue. La politique de l'autruche n'est pas la bonne. Boycotter l'autre côté non plus", a déclaré dans un communiqué la ministre de la Justice, en charge des pourparlers avec les Palestiniens, appelant à la reprise de négociations directes.


"Nous ne pouvons pas ignorer la nature problématique de la réconciliation entre le Fatah et le Hamas", a néanmoins reconnu la ministre israélienne, en référence au nouvel accord de réconciliation conclu le 23 avril entre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dominée par le Fatah, mouvement de M. Abbas, et le Hamas islamiste.


Selon l'entourage du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu averti de cette rencontre entre Mme Livni et M. Abbas le 15 mai à Londres, avait prévenu sa ministre "qu'elle n'y représenterait qu'elle-même et non le gouvernement israélien".


Selon cette même source, M. Netanyahu a également expliqué à Mme Livni que la décision de suspendre les pourparlers avec l'OLP avant même l'échéance des neuf mois impartis aux négociations, le 29 avril, au lendemain de cet accord de réconciliation avec "le mouvement terroriste Hamas", avait été prise par l'ensemble du gouvernement israélien.


Reprenant les termes de précédents accords de réconciliation depuis trois ans, mais restés lettre morte, ce document prévoit la formation sous cinq semaines d'un gouvernement transitoire palestinien de consensus composé de personnalités indépendantes, sans mandat politique, selon les signataires.

La négociatrice israélienne Tzipi Livni a justifié lundi sa rencontre critiquée au sein du gouvernement avec le président palestinien Mahmoud Abbas la semaine dernière par la nécessité de poursuivre les contacts, pourtant officiellement gelés par Israël.
"Le conflit (israélo-palestinien) continue. La politique de l'autruche n'est pas la bonne. Boycotter l'autre côté non plus", a...