Le président de l'Union des établissements hôteliers Pierre Achkar a indiqué hier que des signes positifs se faisaient sentir sur le secteur touristique. Ses propos sont intervenus dans une entrevue avec l'agence al-Markaziya. M. Achkar a toutefois souligné qu'on ne peut toujours pas parler de relance véritable du secteur touristique malgré une amélioration des indicateurs. « La formation du nouveau gouvernement, le plan sécuritaire mis en place à Tripoli et le retour de l'ambassadeur d'Arabie saoudite Ali Awad Assiri au Liban avaient contribué à insuffler un vent d'air frais au secteur », a expliqué le responsable.
Il a pourtant mis l'accent sur l'importance de respecter la tenue de l'élection présidentielle, « un facteur qui consolidera sans aucun doute le climat de stabilité qui sévit depuis quelques semaines », en précisant que le rapprochement irano-saoudien aurait certainement des retombées positives autant sur le climat interne que sur la conjoncture régionale.
Dans les détails, Pierre Achkar a indiqué que les touristes revenaient au Liban même si le retour était pour l'instant timide. « Les hôtels prendront part à la campagne touristique Live Love Lebanon qui sera lancée officiellement par le ministre du Tourisme Michel Pharaon dimanche », a-t-il ainsi indiqué.
Parallèlement, le président du syndicat des établissements hôteliers s'est insurgé contre l'article du projet de loi sur la grille des salaires qui prévoit une taxe sur les biens maritimes. Joignant son cri d'alarme au président des syndicats des stations balnéaires Jean Beyrouthi, M. Achkar s'est demandé quel prix devra être imposé au client pour compenser cette taxe.
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