Rechercher
Rechercher

Liban

Michel Eddé craint une vacance à la première magistrature

Le président de la Fondation maronite dans le monde, l'ancien ministre Michel Eddé, a exprimé hier sa crainte d'une vacance à la présidence de la République, rendant hommage à « la modération » du Premier ministre Tammam Salam, dont la présence « rassure tout le monde en cas de vacance présidentielle ».
« Tout le monde adopte des positions modérées et fait preuve d'ouverture, mais je ne m'attends pas à ce qu'il y ait un président. Notre situation est tout à fait différente de ce qu'elle était auparavant. La peur du vide est bien là », a noté hier M. Eddé, dans le cadre d'un entretien télévisé.
« Le président des Forces libanaises, Samir Geagea, et le chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, peuvent tous les deux accéder à la présidence », a-t-il indiqué. « Samir Geagea a la place qui lui revient. Ce qui s'est produit aujourd'hui est fondamental concernant le fait de tourner la page du passé et le choix des sunnites de voter en sa faveur à la Chambre », a-t-il souligné.
« Les interventions étrangères au Liban ne sont pas nées d'hier. Mais la situation est différente aujourd'hui. Il y a des courants politiques différents, et tout le monde veut tenter sa chance. Le général Aoun, par exemple, a la possibilité d'accéder à la présidence en cas d'accord entre l'Arabie saoudite et l'Iran », a noté Michel Eddé. « L'échéance présidentielle libanaise aujourd'hui n'intéresse pas la communauté internationale comme cela était le cas par le passé », a-t-il relevé.
« Le président consensuel est celui qui est accepté par tous et qui entretient de bonnes relations avec tout le monde. Ses positions ne sont pas conflictuelles. C'est sur cette base que le président Michel Sleiman a fait son chemin », a poursuivi l'ancien ministre de la Culture.


M. Eddé a par ailleurs rendu un vibrant hommage au gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, saluant « ses qualités morales », et estimant qu'il s'agit, de l'aveu de tous, du « meilleur gouverneur que le monde ait connu ». « Du point de vue constitutionnel, il existe une divergence de points de vue sur la question de son accession à la présidence de la République. Ce point nécessite un débat parce qu'il n'est pas clair », a-t-il indiqué. Selon lui, le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, ainsi que le gouverneur de la BDL ont la place qui leur revient, leur popularité et leurs chances.

Le président de la Fondation maronite dans le monde, l'ancien ministre Michel Eddé, a exprimé hier sa crainte d'une vacance à la présidence de la République, rendant hommage à « la modération » du Premier ministre Tammam Salam, dont la présence « rassure tout le monde en cas de vacance présidentielle ».« Tout le monde adopte des positions modérées et fait preuve d'ouverture,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut