La Campagne civile pour la réforme électorale, relevant de la LADE (Association libanaise pour la démocratie des élections) a relevé dans un communiqué que « les députés qui se sont rendus aujourd'hui au Parlement n'avaient pas l'intention d'élire un nouveau président de la République en assurant le quorum nécessaire pour la tenue de la séance électorale. Leur intention réelle était uniquement de se libérer de la responsabilité d'un éventuel vide présidentiel ». « Or c'est un défaut de quorum qui a finalement été provoqué lorsque certains députés ont décidé de se retirer de la séance à l'issue du premier tour de scrutin, empêchant ainsi la tenue du second tour. »
« La gravité de cette démarche est liée à la douloureuse réalité qui la motive : le défaut de quorum a été provoqué faute d'un consensus sur un nouveau président de la République », poursuit le communiqué. Ce qui signifierait, selon la même logique, que « les députés ne se présenteront aux prochaines séances électorales qu'en étant certains de l'inaptitude d'aucun candidat à recueillir la majorité absolue des voix ». Le Liban serait pris entre deux alternatives : « le consensus ou le vide, d'une part, le consensus ou les élections, d'autre part ». Mettant ainsi en garde contre l'équation susceptible de conduire à un vide présidentiel, la Campagne civile pour la réforme électorale a estimé que rien ne justifierait, en tout état de cause, l'abstention des députés à se rendre au Parlement.
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LE CON... SENS... US... L'IMPOSSIBILITÉ DE SE COMPORTER DÉMOCRATIQUEMENT DANS CE PAYS... QUE D'ABRUTISSEMENT ! QUE DE CONNERIES !
LA LIBRE EXPRESSION
21 h 10, le 24 avril 2014