Comme la majorité des indicateurs économiques, les commandes de biens durables se sont révélées plus faibles que prévu au début 2014. Malgré des commandes totales attendues en hausse de 2,0 % en mars, la variation trimestrielle devrait être proche de zéro. Les livraisons de biens capitaux hors transport et défense ont mieux résisté (voir graphe ci-dessus) mais signalent malgré tout que la contribution de l'investissement à la croissance du T1 va se modérer. Il y a tout lieu de penser que ce ralentissement n'est pas permanent. Dans les enquêtes de climat des affaires, les entreprises anticipent une hausse des dépenses de capital. De plus, le crédit aux
entreprises est assez robuste depuis quelques semaines. Quant à la confiance des entrepreneurs, elle ne peut qu'être aidée par la stabilisation de la situation budgétaire. Enfin, la demande intérieure paraît se raffermir avec l'accélération des créations d'emplois et des ventes au détail reparties fortement à la hausse. Tous ces facteurs devraient aboutir cette année à une croissance élevée de l'investissement.
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