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À La Une - France

Anne Sinclair revient sur l'affaire DSK, "un moment de cauchemar"

"Vous me croyez ou vous ne me croyez pas, mais je ne savais pas", déclare la journaliste interrogée sur les liaisons de son ex-mari.

Anne Sinclair s'est exprimée sur le scandale qui a fait tomber son ex-mari, Dominique Strauss-Kahn. Archives AFP / PATRICK KOVARIK

Trois ans après, l'affaire du Sofitel de New York lui paraît "un moment de cauchemar" : Anne Sinclair a pour la première fois raconté dans une interview télévisée mardi soir comment elle a vécu l'accusation de viol contre son ex-mari Dominique Strauss-Kahn.

La journaliste, 65 ans, actuellement directrice éditoriale du Huffington Post français, était interviewée dans l'émission "Un jour, un destin" mardi soir sur France 2 sur le scandale qui a fait tomber l'ancien directeur du Fonds monétaire international, alors favori pour représenter le Parti socialiste à l'élection présidentielle française.
Il avait été accusé d'avoir violé une femme de chambre guinéenne, Nafissatou Diallo, dans sa suite de l'hôtel Sofitel à New York, et les photos de son arrestation, menottes aux poignets, avaient fait le tour du monde. Quatre jours plus tard, le 18 mai 2011, DSK démissionnait. Il a ensuite été poursuivi pour proxénétisme dans l'affaire du Carlton de Lille.


A propos de l'accusation de viol, l'opinion d'Anne Sinclair ne varie pas: "Je n'y ai pas cru, je ne le crois pas et je sais que ce n'est pas le cas".
Tout au long de cette affaire, qui a été définitivement close fin 2012 par un accord financier confidentiel entre l'ancien ministre socialiste et l'employée du Sofitel, Anne Sinclair est restée aux côtés de DSK. Mais au printemps 2012, elle se sépare de lui.


Comment a-t-elle vécu l'arrestation de DSK? "C'est tomber du haut de l'Olympe pour se retrouver dans un cul de basse-fosse, c'est un destin incroyable", se rappelle-t-elle.
"Cette affaire était gigantesque. De temps en temps, je me dis: +Est-ce qu'elle a vraiment existé, cette histoire? Est-ce que je l'ai vraiment vécue ou est-ce que ça a été un moment de cauchemar? Voir l'homme avec qui l'on vit avoir des fers aux pieds dans sa prison (...), ensuite on était enfermés dans une résidence avec deux cents journalistes qui nous traquaient", confie encore Anne Sinclair.
"Tout a été violent, y compris les réactions de la presse. Il y a eu 150.000 Une de journaux dans le monde sur le sujet. Il y a beaucoup de journalistes qui m'ont étonnée par leur impudeur, leur façon de se délecter de commentaires psychologiques, de détails scabreux".


"Pas à la hauteur"

Pour la journaliste, le comportement de Dominique Strauss-Kahn à la veille d'une élection, était "infantile, pas à la hauteur ni de l'homme que je croyais qu'il était ni du destin qu'il ambitionnait".
Interrogée sur l'éventualité d'un "complot", elle conclut : "il n'y a pas eu de complot, je pense qu'il y a eu une volonté d'amplifier beaucoup les choses auprès des autorités new-yorkaises. Je pense que les autorités françaises n'ont pas été totalement neutres mais je ne veux pas rentrer là-dedans".


Elle dit aussi ne pas avoir rencontré alors Nicolas Sarkozy et n'avoir "rien à lui dire". "Je n'ai rien à reprocher à personne. Je garde mes reproches pour moi". "Je pense que c'est une affaire qui est tombée, que Nicolas Sarkozy a cru comme du pain béni et qu'à ce moment là il en a profité, c'était le jeu politique".
Anne Sinclair explique aussi qu'elle n'avait "aucune envie" de voir son mari se lancer dans une campagne présidentielle, car "c'est un job épouvantable".

 

"J'ai eu des doutes, oui"
A propos des liaisons de DSK, elle déclare : "vous me croyez ou vous ne me croyez pas, mais je ne savais pas". "Quand j'ai épousé Dominique, je savais que c'était un charmeur, que c'était un séducteur", admet-elle, avant d'ajouter qu'elle était au courant des "rumeurs". "Mais les rumeurs, elles sont faites pour détruire (...) donc je les ai ignorées", explique la journaliste.
"J'ai eu des doutes, oui". "Je suis souvent venue lui demander si les choses étaient exactes ou pas. Et il savait démentir. Et me rassurer". "Les conjoints sont toujours les derniers informés".
"Ce que j'ai accepté au su de tout le monde c'était de me battre aux côtés d'un homme injustement accusé". "On ne quitte pas un homme quand il est à terre", ajoute-t-elle.


M. Strauss-Kahn a entretenu en 2008 une relation avec une économiste hongroise du FMI, Piroska Nagy.
La romancière Tristane Banon a déposé plainte contre DSK en juillet 2011 pour une tentative de viol à l'occasion d'une interview en 2003, plainte que le parquet de Paris a classé sans suite pour prescription, mais en jugeant que des faits qualifiés d'agression sexuelle étaient "reconnus".

 

 

Trois ans après, l'affaire du Sofitel de New York lui paraît "un moment de cauchemar" : Anne Sinclair a pour la première fois raconté dans une interview télévisée mardi soir comment elle a vécu l'accusation de viol contre son ex-mari Dominique Strauss-Kahn.
La journaliste, 65 ans, actuellement directrice éditoriale du Huffington Post français, était interviewée dans l'émission "Un...

commentaires (4)

Bon.. d'abord il faut bien dire au bon lecteur que cette dame née swartz et Rosenberg qui se fait appeler "sinclair".. toi aussi dans le panneau, hein?..alors que ce n'est pas une artiste.. et puis bon.. qu'elle ne fasse plus grand effet à la nouille ramolie à dsk (tiens, les memes qui ont des noms en initiales comme l'autre-là... bhl), ça à la limite c'est compréhensible mais ne pas s'apercevoir de ses cornes qui ferait rougir de honte un grand cerf du Canada au point de venir en parler dans la presse.. ça c'est époustouflant pour cette fille de "bonne famille".

Ali Farhat

10 h 00, le 02 février 2015

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Commentaires (4)

  • Bon.. d'abord il faut bien dire au bon lecteur que cette dame née swartz et Rosenberg qui se fait appeler "sinclair".. toi aussi dans le panneau, hein?..alors que ce n'est pas une artiste.. et puis bon.. qu'elle ne fasse plus grand effet à la nouille ramolie à dsk (tiens, les memes qui ont des noms en initiales comme l'autre-là... bhl), ça à la limite c'est compréhensible mais ne pas s'apercevoir de ses cornes qui ferait rougir de honte un grand cerf du Canada au point de venir en parler dans la presse.. ça c'est époustouflant pour cette fille de "bonne famille".

    Ali Farhat

    10 h 00, le 02 février 2015

  • Pas de fumee sans feu...comment elle ne savait pas Mme Sinclai?????

    Soeur Yvette

    16 h 40, le 01 février 2015

  • IL EST TOMBÉ LE PAUVRE DANS LE PIÈGE TENDU !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 18, le 23 avril 2014

  • Vivre 25 ans avec un mec et dire un jour je ne savais pas !! nous, au Liban on a un couple d'enfer ou la femme ne peut pas dire je ne savais pas , en tout cas , mais au moins elle l'a acceptee, a son etoile ternie . C'est dur d'accepter d'etre une cochonne cocufiee !

    FRIK-A-FRAK

    16 h 56, le 23 avril 2014

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