Riayd a reçu la liste des équipements militaires que Beyrouth souhaite acheter à la France via un financement massif saoudien, rapporte La Tribune dans son édition du jour.
L'Arabie saoudite a annoncé en janvier dernier une aide de trois milliards de dollars à l'armée libanaise. Cette aide couvre l'achat de matériel militaire français.
La liste des courses a été arrêtée par Beyrouth et Paris, note le quotidien économique français, et doit désormais être validée par Riyad.
Outre ces trois acteurs, un autre pays, Israël, s'agiterait en coulisse, l'Etat hébreu regardant de très près la "shopping list" libanaise. "Un vrai tour de force pour boucler cette liste à trois pays qui ont des objectifs et un calendrier qui divergent et qu'il a fallu réconcilier, explique un proche du dossier à La Tribune. Cela n'a pas été facile".
Aujourd'hui, la balle est dans le camp de Riyad, qui va imprimer "le tempo de cette opération", indique une source à la Tribune.
Sur les 3 milliards de dollars promis par Riyad, 2,1 milliards seront consacrés à l'achat d'armements et 900 millions à l'entretien de ces matériels, précise le quotidien.
La liste comprend, selon La Tribune, différents types de véhicules blindés, des hélicoptères Gazelle, voire des Fennec, et des hélicoptères de transport. Sont également évoqués des missiles surface-air Mistral. En ce qui concerne les équipements navals, le chantier de Cherbourg Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), propriété du Libanais Iskandar Safa, fournira trois petits patrouilleurs. Thales devrait en outre fournir des radars, de l'optronique et des systèmes de communications, poursuit La Tribune.
(Les détails sur le site de La Tribune)
Début mars, le quotidien économique les Echos avait déjà rapporté que Beyrouth avait bouclé sa liste d'achats. Selon le quotidien, figuraient sur la liste : des hélicoptères de combat Gazelle d'occasion équipés de missiles anti-chars HOT, des hélicoptères EC725 de transport, neufs, des patrouilleurs Adroit équipés de canons de 76 millimètres plus puissants que ceux de 20 millimètres montés sur un navire de la marine française, des missiles Mistral, et des blindés légers.
La Tribune et Les Echos notent que le char Leclerc n'est pas sur la liste des courses libanaise.
Pour le paiement, poursuivait Les Echos, les Saoudiens ont indiqué qu'ils signeraient les chèques sur présentation des factures par les Libanais.
L'Arabie saoudite a annoncé en janvier dernier une aide de trois milliards de dollars à l'armée libanaise. Cette aide couvre l'achat de matériel militaire français.
La liste des courses a été arrêtée par...
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BASS MA IKOUNE MNIL SLÉ7 TABA3 : YA RABI TIGHI FI 3ÉNOU !
LA LIBRE EXPRESSION
17 h 31, le 23 avril 2014