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Nos Lecteurs ont la Parole - Sylvain THOMAS

L’Église et l’enfance

L'enfant : pour un chrétien, ce mot seul suffit à faire écho aux paroles les plus profondes de Jésus-Christ, qui demeurent gravées au fond de sa conscience : « Laissez venir à moi ces petits enfants (...). Si vous ne devenez semblables à ces petits vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. » Toute la vie spirituelle y est évoquée par ces quelques mots, définie dans sa ligne majeure.
Qu'est-ce que le christanisme sinon un effort pour atteindre – ou pour retrouver par-delà tant d'ombres et de misères cet état de pureté, de confiance et d'amour qui s'exprime dans le sourire intact, dans le regard d'un enfant innocent ? Que le plus endurci des adultes se sente attendri par une enfantine présence comme atteint dans son âme non encore pétrifiée par la violence et la méchanceté, c'est bien là la preuve qu'il réside dans l'enfance une sorte de puissance surnaturelle de grâce.
Aussi bien l'histoire de l'enfant est-elle inséparable de l'histoire de l'Église du Christ. Pour lui comme pour la femme, l'Évangile, en pénétrant dans le monde antique, a pu opérer une véritable promotion. Aux stricts principes des droits, qui plaçaient l'enfant dans la dépendance totale du pater familias, le christianisme, sur ce point comme sur tant d'autres, opposa un message d'amour. Comment des pères eussent-ils pu demeurer autoritaires, tyranniques, prompts à la sanction quand par opposition le Père du Ciel était toujours prêt à la miséricorde, généreux dans son pardon sans cesse répété et que la plus belle prière consignée par le Maître plaçait chaque homme en posture d'enfant devant Dieu ?
Il y a dans l'Église en Orient un effort remarquable accompli pour l'enfance, sur tous les plans. Les catéchismes se mettent à la portée de ceux à qui ils s'adressent. Les organes de presse consacrent des pages aux problèmes de l'enfance qu'on appelle nommément « les juniors », et sont à l'avant-garde de méthodes nouvelles de pédagogie et de psychologie.
Faut-il le dire ? Grâce à cette action de l'Église pour l'enfant, la partie la plus belle, la plus décisive demeure l'école, en maintenant au prix de sacrifices incommensurables un enseignement « libre ». La liberté de l'enseignement à toujours été la sauvegarde des libertés fondamentales de la personne humaine face aux pouvoirs. Former l'enfant selon la loi des pères affectueux et formateurs, c'est permettre à l'homme de demain de ne pas se soumettre à la dictature des États.
Cette liberté essentielle, sur le principe de laquelle tous les partisans de la liberté devraient se trouver d'accord, aussi bien que sur les moyens économiques pour lesquels il ne devrait pas y avoir de rivalité entre l'enseignement scolaire et l'enseignement privé religieux. Tous deux ne visent-ils pas à la solidarité, celle-là même qu'une génération, quelle que soit sa croyance, doit aspirer à transmettre à celle qui prendra le relais dans la nation.

Sylvain THOMAS

L'enfant : pour un chrétien, ce mot seul suffit à faire écho aux paroles les plus profondes de Jésus-Christ, qui demeurent gravées au fond de sa conscience : « Laissez venir à moi ces petits enfants (...). Si vous ne devenez semblables à ces petits vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. » Toute la vie spirituelle y est évoquée par ces quelques mots, définie dans sa ligne...

commentaires (1)

Qu'on croit en lui ou non, on n'en a jamais fini avec "lui" ! Dans la querelle : est-ce dieu qui a créé l'homme ou est-ce lui qui a créé dieu?, on ne s'en sort que par des pirouettes. L’1 d’elles, admirative, estime que "dieu" est vraiment "fort, puisque pour régner il n'avait même pas besoin d'exister." ! Une autre, + sévère : "Vaut mieux pour dieu qu'on ne croit pas en lui, sans doute après qu’il ait jeté un regard circulaire autour de lui." ! Sans oublier celle de ceux qui connaissent bien "dieu", mahééék, puisqu'ils ont eu la chance de le rencontrer, et qui n'hésitent pas à dire : "Ce n'est tout de même pas de notre faute si dieu existe." ! Soyons + ou - aussi courageux et disons ceci qui ne fâchera personne : "dieu écrit droit avec des lignes courbes." ! C'est bien là sa manière. Mais trêve de spéciosité car "Certains?" seront insupportés, eux qui estiment qu'on ne peut de tout rigoler, surtout avec n'importe qui ou n’importe quoi : i.e. avec eux ! Ce phénomène mériterait, en ces temps d'anathèmes, un attentif intérêt. C'est peu dire que "ces croyances" ne furent pas, comme l'affirmait Karl, l'Opium du Peuple i.e. 1 sédatif, mais un stimulant genre Coke pour le Pire. Le paradoxe étant que "ces Reli-gions" réussirent à "Relier" certains entre eux pour in fine, les inciter aux affrontements les plus haineux avec d’autres aussi "Reli-gieusement Reliés" qu’eux !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

06 h 27, le 23 avril 2014

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Commentaires (1)

  • Qu'on croit en lui ou non, on n'en a jamais fini avec "lui" ! Dans la querelle : est-ce dieu qui a créé l'homme ou est-ce lui qui a créé dieu?, on ne s'en sort que par des pirouettes. L’1 d’elles, admirative, estime que "dieu" est vraiment "fort, puisque pour régner il n'avait même pas besoin d'exister." ! Une autre, + sévère : "Vaut mieux pour dieu qu'on ne croit pas en lui, sans doute après qu’il ait jeté un regard circulaire autour de lui." ! Sans oublier celle de ceux qui connaissent bien "dieu", mahééék, puisqu'ils ont eu la chance de le rencontrer, et qui n'hésitent pas à dire : "Ce n'est tout de même pas de notre faute si dieu existe." ! Soyons + ou - aussi courageux et disons ceci qui ne fâchera personne : "dieu écrit droit avec des lignes courbes." ! C'est bien là sa manière. Mais trêve de spéciosité car "Certains?" seront insupportés, eux qui estiment qu'on ne peut de tout rigoler, surtout avec n'importe qui ou n’importe quoi : i.e. avec eux ! Ce phénomène mériterait, en ces temps d'anathèmes, un attentif intérêt. C'est peu dire que "ces croyances" ne furent pas, comme l'affirmait Karl, l'Opium du Peuple i.e. 1 sédatif, mais un stimulant genre Coke pour le Pire. Le paradoxe étant que "ces Reli-gions" réussirent à "Relier" certains entre eux pour in fine, les inciter aux affrontements les plus haineux avec d’autres aussi "Reli-gieusement Reliés" qu’eux !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    06 h 27, le 23 avril 2014

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