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Kaouk : Le Liban ne pourrait tolérer un président opposé à la résistance et à Assad

Le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a déclaré dimanche que son parti incite à l'élection d'un président qui serait "craint par Israël", soulignant que le Liban ne peut accepter un chef de l’État qui se poserait contre la résistance et contre la Syrie de Bachar el-Assad.

"Nous cherchons à assurer l'élection d'un président fort qui serait craint par Israël et que l’État hébreu ne voudrait pas voir au palais de Baabda", a déclaré cheikh Kaouk.

"Le Liban est à la veille d'un moment d'envergure nationale qui concerne tous les Libanais, et le Hezbollah est très préoccupé par le cours de cette élection présidentielle. Il n'est pas un simple spectateur", a-t-il poursuivi.

Il a par ailleurs a appelé ceux qui  "parient sur l'élection d'un président anti-résistance et anti-Syrie" à "cesser ces paris" soulignant que "le Liban ne peut tolérer un tel président".

Cheikh Kaouk a en outre défini un "président fort" comme étant "le plus solide au niveau national et dont l'élection représenterait un message de fermeté et d'invincibilité face à Israël et aux takfiristes".

Ces derniers mois, les relations entre le président sortant Michel Sleiman et le Hezbollah se sont tendues, alors que le chef de l’État multipliait les appels à un désengagement du parti chiite du conflit syrien et à la mise en place d'une stratégie de défense avec l'État comme autorité de référence. Une attaque directe contre les armes du Hezbollah actuellement placées hors de la tutelle de l’État.

Jusqu'à présent, seul Samir Geagea, chef du parti chrétien des Forces libanaises, a officiellement fait acte de candidature. Il a annoncé mercredi dernier son programme électoral. Le mandat du président Michel Sleiman expire le 25 mai.

Le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a déclaré dimanche que son parti incite à l'élection d'un président qui serait "craint par Israël", soulignant que le Liban ne peut accepter un chef de l’État qui se poserait contre la résistance et contre la Syrie de Bachar el-Assad.
"Nous cherchons à assurer l'élection d'un président fort qui serait craint...