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Liban - La mémoire des 90 ans

Senghor à « L’Orient-Le Jour » : « Nous sommes pour un Liban de rassemblement et non de division »

Dans « L'Orient-Le Jour » du 19 avril 1978

Le président Senghor accueillant notre collaborateur, Nagib Aoun, au palais présidentiel de Dakar.

La crise libanaise, le conflit du Proche-Orient, les guerres sur le continent africain, l'avenir de la communauté libanaise du Sénégal, autant de questions que le président Senghor a bien voulu discuter avec nous en son palais de Dakar. Philosophe de la négritude, intellectuel, auteur de plusieurs ouvrages, sage de l'Afrique, M. Senghor évite de répondre aux questions délicates qui risquent de compromettre son rôle de médiateur éventuel.
« Que pensez-vous du maintien de la présence armée palestinienne au Liban ? »
Un sourire entendu, un hochement de tête, et le président répond : « Je préfère ne pas évoquer cette question. Ce que je déclarerai sur le Liban vous dira bien ce que je pense. »
Mais qu'a dit le président sénégalais sur ce sujet ?
D'abord qu'il est pour l'unité du Liban et pour son indépendance. « D'ailleurs, dit-il, nous avons prêché l'entente au sein de la communauté libanaise du Sénégal. Et c'était d'autant plus facile que nous sommes un État laïc et que nous avons dépassé les querelles de tribus, de races et de religions. » M. Senghor rappelle que 89 % des Sénégalais sont musulmans. « Et pourtant, moi, catholique, j'ai été élu président depuis 1960 » (...).

La crise libanaise, le conflit du Proche-Orient, les guerres sur le continent africain, l'avenir de la communauté libanaise du Sénégal, autant de questions que le président Senghor a bien voulu discuter avec nous en son palais de Dakar. Philosophe de la négritude, intellectuel, auteur de plusieurs ouvrages, sage de l'Afrique, M. Senghor évite de répondre aux questions délicates qui...

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