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Sport - Football

Monaco, la grande désillusion

Claudio Ranieri, le coach de Monaco, semble être de nouveau le bouc émissaire des nouveaux riches. Il revit la même mésaventure qu’avec Chelsea, à l’époque fraîchement acheté par le milliardaire Abramovitch. Stéphane Mahe/Reuters

Une « grosse déception » pour Claudio Ranieri, une « désillusion » pour l'attaquant Valère Germain : Monaco a gâché sa fin de saison en passant totalement à travers, mercredi, en demi-finales de Coupe de France à Guingamp, ce qui place son entraîneur italien en position délicate.
Incapables de prendre la mesure de Bretons pourtant 17e de Ligue 1 qui l'ont emporté logiquement au bout de la prolongation (3-1), les Monégasques qui avaient l'occasion d'apporter un premier retour sur investissement à leur propriétaire, le milliardaire Russe Dmitry Rybolovlev, devront désormais assurer en championnat.
Le calendrier qui les attend est loin d'inspirer la terreur avec la réception de Nice dès dimanche, puis dans l'ordre un déplacement chez la lanterne rouge Ajaccio, un nouveau tête à tête avec Guingamp sur le Rocher, suivi d'une visite chez le reléguable Valenciennes, avant de conclure à la maison face à Bordeaux.
Un programme à première vue plutôt aisé qui devrait permettre à l'ASM de conserver sa 2e place derrière le Paris SG et de se qualifier directement pour la phase de groupes de la Ligue des champions, et ce dès son retour en Ligue 1.
Mais pour un club qui avait massivement investi l'été dernier sur le marché des transferts (environ 60 millions d'euros pour le seul Falcao, sans compter Moutinho, James Rodriguez, Ricardo Carvalho...) et qui se voyait déjà soulever sa 6e Coupe de France le 3 mai prochain, la pilule est amère.

Ranieri a grillé un joker
« Nous ne devons pas oublier que nous n'avons que 6 points d'avance sur le LOSC dans la qualification directe à la Ligue des champions, a tweeté peu après l'élimination Vadim Vasilyev, le vice-président de l'ASM. On va devoir rapidement analyser cette élimination et surtout se remobiliser dès dimanche contre Nice. »
Une façon de mettre la pression sur son groupe de stars, bien peu éclatantes au Roudourou, mais aussi sur un entraîneur contesté, qui assume la défaite mais ne s'est pas gêné pour dire ce qu'il pensait du comportement de sa troupe. « C'est une grosse déception. Si j'ai honte ?
Non... L'équipe est toujours l'expression du caractère de son entraîneur. Moi, je peux perdre mais je lutte, je donne tout. Et seulement une équipe a fait ça (Guingamp, NDLR). »
En réponse aux rumeurs annonçant son remplacement sur le banc monégasque la saison prochaine, Ranieri avait répondu lundi sur le ton de l'ironie : « Je ne sais pas non plus si je serai entraîneur de Monaco la saison prochaine. Mais je veux gagner la Coupe de France et terminer le plus près possible du Paris SG en fin de saison. »
Si Ranieri a donc grillé un premier joker, il lui reste une autre mission à mener à bien, conserver la 2e place en L1 et on voit mal comment il pourrait échouer. Cela pourrait cependant ne pas suffire à son président qui connaît aussi le CV de Ranieri.
L'Italien a certes remporté la Coupe du Roi avec Valence ou la Coupe d'Italie avec la Fiorentina, mais il n'a jamais réussi à remporter un championnat en étant pourtant à la tête de très grosses écuries comme la Juventus, l'Inter de Milan ou encore Chelsea, où un autre milliardaire russe, Roman Abramovitch, l'avait remplacé par José Mourinho.

(Source : AFP)

Une « grosse déception » pour Claudio Ranieri, une « désillusion » pour l'attaquant Valère Germain : Monaco a gâché sa fin de saison en passant totalement à travers, mercredi, en demi-finales de Coupe de France à Guingamp, ce qui place son entraîneur italien en position délicate.Incapables de prendre la mesure de Bretons pourtant 17e de Ligue 1 qui l'ont emporté logiquement au...

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