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Sport - Formule 1 - GP Chine

Mercedes favori, Red Bull et Ferrari en quête de revanche

Les monoplaces de formule 1 et leurs pilotes font leur retour ce week-end à Shanghai. Mercedes veut faire le break, Ricciardo et Red Bull veulent rebondir suite au rejet de leur appel, Ferrari est toujours dans la tourmente aérodynamique et accueille un nouveau patron, Force India veut rester au sommet... Le Grand Prix de Chine risque d'être riche en actions !

L’aileron qui a peut-être causé le départ de Domenicalli de chez Ferrari. Mark Ralstrom/AFP

Les deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg, leader du championnat du monde, et Lewis Hamilton, qui vient de gagner deux fois de suite, sont forcément favoris du Grand Prix de Chine, dimanche sur le circuit de Shanghai, au terme d'une semaine agitée dans le petit monde de la formule 1.
C'est justement en Chine que Rosberg avait remporté son tout premier GP de F1, en 2012, à la 111e tentative. Et par le plus grand des hasards, celui des chiffres, c'est avec 111 points au compteur que l'écurie Mercedes-AMG entame ce 4e rendez-vous de la saison 2014, soit un énorme écart par rapport aux écuries rivales emmenées, une fois n'est pas coutume, par la modeste Force India (44 points).
Après le GP de Bahreïn, où les deux flèches d'argent se sont livrées à un duel fantastique, il y a eu deux jours d'essais privés sur le même circuit de Sakhir, dominés bien entendu par Mercedes. Puis après un week-end de repos bien mérité, en famille ou pas, les maîtres de la F1 se sont beaucoup agités en début de semaine.
Lundi, l'appel de Red Bull a été écouté, mais pas entendu, par les juges de la cour d'appel de la FIA, suite au déclassement de Daniel Ricciardo, 2e en Australie. L'Australien s'en remettra : « Je suis un peu déçu mais je suis déjà passé à autre chose. Le mal était fait, dimanche soir à Melbourne, quand je suis passé de très haut à très bas. »
« Je n'attendais pas grand-chose (de l'audience de lundi à Paris). C'est comme ça, j'ai 12 points et je dois juste essayer de rattraper les autres », a ajouté le nouveau pilote Red Bull. Reste l'essentiel : il a été très bon lors des trois premières manches de la saison face à son illustre coéquipier Sebastian Vettel, quadruple champion du monde en titre.
Suite à « l'affaire » Ricciardo à Melbourne, Vettel est donc le seul pilote non équipé d'un moteur allemand à être monté sur un podium – en Malaisie – depuis le début de cette année de bouleversements techniques. Et sa Red Bull à moteur Renault devrait être compétitive sur la piste chinoise, très large et très lisse, où il s'est déjà imposé en 2009.

Ferrari attend le messie
Red Bull Racing n'a pas été la seule équipe à créer « le buzz » en début de semaine, sur internet et ailleurs. La Scuderia Ferrari aussi a fait sensation, en annonçant lundi la démission de son « directeur de la gestion sportive » depuis 2008, et Team Principal, le charmant Stefano Domenicali.
« Nous devons respecter, mais aussi analyser la décision de Stefano. Il n'avait plus envie de continuer et de supporter tout ce poids sur ses épaules. C'est une décision responsable et sûrement pas facile à prendre quand on occupe une position privilégiée dans une écurie de F1 », a réagi Alonso jeudi en conférence de presse.
« Maintenant, on ne va pas gagner tout de suite une seconde ce week-end, vu que Stefano ne s'occupait ni de l'aileron avant ni de l'aileron arrière. Donc il va falloir attendre un peu pour voir si de nouvelles personnes nous rendent un peu plus forts, pour qu'on se remette à gagner comme avant », a ajouté le double champion du monde. Ses deux dernières victoires remontent déjà au printemps dernier, en Chine et en Espagne.
Le messie espéré par Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, s'appelle Marco Mattiacci, mais Alonso ne l'avait pas encore rencontré jeudi. Il a fait une brillante carrière à l'étranger, notamment en Asie et en Amérique, pour la marque au cheval cabré, mais n'a aucune expérience en sport automobile. « On va lui laisser le temps de s'installer parmi nous », a annoncé Alonso.
Comme à chaque GP depuis le début de cette saison 2014, dans l'ombre de Mercedes-AMG, Red Bull et Ferrari, quelques écuries plus modestes vont tenter de se faire remarquer, et espérer qu'un bon résultat améliorera l'état de leurs finances. Force India a brillé à Bahreïn (Sergio Pérez, 3e). Williams rêve de faire aussi bien à Shanghai, grâce aux qualités conjuguées de ses pilotes, de ses nouvelles monoplaces... et de ses moteurs Mercedes.

(Source : AFP)

Classements

Classement pilotes :
1. Nico Rosberg (All) 61 points
2. Lewis Hamilton (G-B) 50
3. Nico Hülkenberg (All) 28
4. Fernando Alonso (Esp) 26
5. Jenson Button (G-B) 23
6. Sebastian Vettel (All) 23
7. Kevin Magnussen (Dan) 20
8. Valtteri Bottas (Fin) 18
9. Sergio Pérez (Mex) 16
10. Daniel Ricciardo (Aus) 12
11. Felipe Massa (Bré) 12
12. Kimi Räikkönen (Fin) 7
13. Jean-Eric Vergne (Fra) 4
14. Daniil Kvyat (Rus) 3.

Classement constructeurs :
1. Mercedes-AMG 111 points
2. Force India 44
3. McLaren 43
4. Red Bull 35
5. Ferrari 33
6. Williams 30
7. Toro Rosso 7.

Les deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg, leader du championnat du monde, et Lewis Hamilton, qui vient de gagner deux fois de suite, sont forcément favoris du Grand Prix de Chine, dimanche sur le circuit de Shanghai, au terme d'une semaine agitée dans le petit monde de la formule 1.C'est justement en Chine que Rosberg avait remporté son tout premier GP de F1, en 2012, à la 111e tentative. Et...

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